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Le Gouvernement a indiqué vouloir assurer la réussite de tous les élèves, ce qui implique de doter les enseignants d’une formation initiale et continue de qualité tout au long de leur carrière. Dans ce contexte, il ne paraît pas judicieux de diminuer les crédits qui y sont alloués. Il est donc proposé de maintenir les crédits au niveau qui était le leur dans la loi de finances pour 2018. Les crédits supplémentaires prévus à cet effet sont gagés sur la baisse des cré...
...tion commence comme la précédente, mais finit différemment : nous avons les mêmes objectifs, mais nous ne tapons pas sur la même ligne ! Le RDSE estime que l’enseignement scolaire public du second degré ne peut pas assumer une baisse de 10 millions d’euros supplémentaires de ses crédits. En effet, l’enseignement secondaire subira déjà la perte de 2 650 postes d’enseignants, alors même que 40 000 élèves de plus entreront dans le second degré à la rentrée de 2019. L’effet ciseaux risquerait donc d’aggraver la situation. Nous proposons plutôt de faire peser cette baisse de 10 millions d’euros – et non de 5 milliards d’euros, je vous rassure, monsieur Longuet – sur le programme « Enseignement privé du premier et du second degrés », dont nous n’ignorons pas que son action dédiée à la formation des...
La fermeture des classes est non seulement un enjeu d’éducation, un enjeu pédagogique, mais aussi un enjeu d’attractivité. Bien plus, c’est un enjeu d’image et de représentation des territoires pour les habitants, mais également pour les élèves qui s’y trouvent. Il arrive que des décisions de fermeture de classes percutent des stratégies d’aménagement, de développement et de redynamisation des villages, ce qui devient incompréhensible aux yeux de nos concitoyens et des élus qui consentent des efforts, parfois avec l’accompagnement de l’État pour ce qui concerne un certain nombre d’investissements. Malgré ces démarches partenariales, o...
J’entends les arguments de M. le ministre, mais l’adoption de mon amendement serait hautement symbolique. Une vision très « macro » de la situation des départements n’est pas toujours pertinente. Il est vrai que, dans la ruralité, le nombre d’élèves diminue souvent, mais vous avez fort justement souligné, monsieur le ministre, que ce n’était pas toujours le cas. Il n’en reste pas moins que les territoires ne sont pas tous identiques et que certains ont des spécificités. Or, lorsque, dans un village, une classe est mise en difficulté, c’est toute la commune, tout le tissu qui est touché. D’un point de vue macro, j’entends votre analyse, mai...
Plus sérieusement, on y rencontre des gens formidables : les élèves, les enseignants et les familles sont volontaires, ce qui est la condition essentielle du succès. Les lycées agricoles privés, moins fréquents dans l’Est, mais présents dans l’Ouest, et les maisons familiales rurales accomplissent également un excellent travail pour donner une deuxième chance à des enfants qui ont parfois manqué de réussite au collège. Pourtant, la commission des finances ne pe...
...é qu’il fallait franchir le saut qualitatif. Pour autant, je ne peux pas soutenir les amendements de mes collègues. Même si une réduction de 50 emplois est toujours regrettable et représente une perte pour l’enseignement agricole, elle reste minime. Vous l’avez souligné, monsieur le ministre, il faut reconnaître que la baisse des effectifs se produit à tous les niveaux, soit dans les effectifs d’élèves, soit dans le nombre de classes. Évidemment, rien n’est fermé, rien n’est bloqué. Lorsque nous aurons accompli le travail nécessaire pour relancer l’enseignement agricole et en assurer la promotion sur le territoire, nous pourrons reprendre ce qui a été perdu en donnant la place qui revient aux enseignants et corps administratif dans ces établissements.
...es, malgré un arsenal juridique pléthorique, un grand nombre de familles ne réussissent pas à scolariser en milieu ordinaire leur enfant en situation de handicap. Or il existe un certain nombre de mesures simples qui permettraient de prendre en considération ces enfants et de leur donner un petit peu de bonheur en les mettant à l’école, comme tous les enfants. Abonder le programme 230, « Vie des élèves », comme le prévoit mon amendement, permettraient d’équiper des établissements de téléphones portables ou de tablettes, même s’ils sont désormais interdits, pour pouvoir transmettre par écrit des consignes aux enfants sourds sachant lire, notamment en cas d’alerte. Ce matériel appartiendrait à l’établissement. Ces établissements pourraient également être équipés, à la demande des chefs d’établi...
... en plus grandes auxquelles font face les médecins en raison des territoires toujours plus vastes qu’ils doivent couvrir. Leurs indemnités de déplacement ne leur permettent pas de faire face aux besoins. Dans ces conditions, l’avenir de la profession est menacé. Au regard de l’enjeu que représente la médecine scolaire, il est proposé d’abonder de 250 000 euros les crédits du programme « Vie de l’élève ».
...ulletin scolaire avec parfois de très bonnes notes, mais des appréciations du type « pourrait mieux faire ». Cela a dû être noté au plan algorithmique comme quelque chose de plutôt négatif. Il faudrait donc faire l'année prochaine une campagne de sensibilisation auprès des professeurs pour que d'une certaine manière, comme cela se fait dans les pays anglo-saxons, les professeurs encouragent leurs élèves au lieu de les pénaliser. Quant au choix final, je l'ai vu avec les camarades de mon fils, il s'avère très compliqué. Les élèves attendent d'avoir le dernier choix, celui qu'ils souhaitaient vraiment, pour débloquer les autres. Ceux qui attendaient ces choix, débloqués tardivement, ne pouvaient pas non plus se déterminer. J'ai cru comprendre qu'il n'y aurait pas de nouvelle hiérarchisation, ma...
Merci à toutes et à tous de nous avoir fait ces intéressantes présentations. Je voudrais d'abord demander si on dispose d'un outil de mesure de la satisfaction des élèves et des familles et quelle proportion des élèves a obtenu ce qui aurait été, si le choix avait été hiérarchisé, leur premier voeu, sachant que pour APB, cela représentait plus de la moitié des candidats. Par ailleurs, est-ce que la logique algorithmique qui a été retenue a permis de remplir les filières sélectives ? Je pense notamment aux classes préparatoires aux grandes écoles. Antérieurement,...
...très importante, même si j'y ai personnellement reçu une excellente formation comme artilleur, ce qui n'a évidemment rien à voir. Il y a, de mon point de vue, un problème plus grave qui est celui du - 3 / + 3 dans les villes qui ne sont pas universitaires mais qui ont des lycées. Il faut éviter toute rupture ou incompréhension culturelle, à quoi renvoie le sujet des appréciations différentes des élèves par les enseignants du secondaire dans les villes dont les lycées sont tirés vers le haut par la présence d'universités, ne serait-ce d'ailleurs que certains enseignants y sont affectés à la fois dans le supérieur et en lycées, ce qui au demeurant est plutôt positif pour les lycées concernés. J'ai présidé une région qui s'est efforcée de mieux répartir la place de l'enseignement supérieur sur l...
...onvient de remercier les artisans de ce succès. En tant que président de l'Office, c'est le message que je tiens à donner en conclusion de nos travaux de ce matin, sans pour autant dissimuler les problèmes que nous avons identifiés et qu'il faudra réévoquer. Laissons le système mûrir et disons-en du bien car cela ne peut qu'encourager la bonne volonté et améliorer la confiance des parents et des élèves, sans lesquelles rien ne peut se faire. Nous allons passer à la partie de notre ordre du jour qui n'est pas ouverte à la presse et j'invite en conséquence ceux qui ne sont pas membres de l'Office à quitter cette salle.
...otocole « parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR) et 59 millions d'euros au titre de la revalorisation du dispositif indemnitaire en éducation prioritaire ; - et enfin de l'extension en année pleine du schéma d'emplois 2018. S'agissant des emplois, 1 800 emplois sont supprimés, ce qui est relativement faible au regard des effectifs de la mission, dont le plafond d'emplois s'élève à 1 043 000 ETPT. Comme le budget précédent, le budget 2019 donne une priorité forte et claire à l'école primaire. Elle se traduit par la forte augmentation des crédits consacrés au primaire, qui s'élève à 2,3 %, et la création de 2 850 postes d'enseignants titulaires à la rentrée 2019, essentiellement destinés à achever le dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire. Ces ...
L'exercice 2019 voit le budget de l'enseignement agricole marqué par la stabilité, dans un contexte de baisse des effectifs d'élèves et de nombreuses réformes de fond. Alors que l'exercice 2018 marquait une consolidation après cinq années de créations de postes, 50 emplois seront supprimés en 2019. Cette réduction, parallèle à celle constatée dans le second degré de l'éducation nationale, est relativement minime, surtout au regard de la baisse continue des effectifs d'élèves, sur laquelle je reviendrai. Rappelons également ...
...rs pour la qualité de leur travail. Je tiens à souligner les insuffisances de ce projet de budget. Les moyens ne sont en effet pas à la hauteur des ambitions. J'en veux pour preuve le recours aux heures supplémentaires, qu'il est dommage d'imposer aux enseignants et qui de surcroît, ne sont pas assez nombreuses pour compenser les suppressions de postes. Il n'est pas certain que cela bénéficie aux élèves. En ce qui concerne la maternelle, je rappelle que 97 % des enfants de trois ans et plus sont scolarisés. La maternelle donne de très bons résultats et les nouveaux programmes semblent donner satisfaction. L'extension de l'obligation de scolarité devra être accompagnée de moyens supplémentaires et d'une profonde réorganisation, par exemple pour les transports scolaires. S'agissant de l'enseign...
Nous sommes satisfaits du rééquilibrage en faveur du primaire. Cependant, si on évoque une diminution du nombre d'élèves dans le primaire, c'est aussi que les enfants nés lors du « baby-boom » des années 2000 sont aujourd'hui dans le secondaire. On ne voit pas dans ces lignes budgétaires l'adéquation avec la réforme du baccalauréat. Nous nous abstiendrons sur les crédits de l'enseignement scolaire mais donnerons un avis favorable sur ceux de l'enseignement agricole.
... pas prise en compte. C'est un élément clé de l'attractivité et de la dignité du métier d'enseignant. Je crois cependant que la revalorisation des rémunérations des professeurs doit aller de pair avec une réforme de leur temps de travail. L'annualisation est une nécessité, non forcément pour que les professeurs travaillent plus, mais pour qu'ils travaillent de manière plus adaptée aux besoins des élèves et plus innovante.
...mportant est fait dans les jardins d'enfants sur le développement sensoriel. Je partage votre sentiment sur le fait que les réponses du ministre à nos questions sur la réforme du baccalauréat la semaine dernière ont été floues. Je voudrais souligner à cet égard le problème que la réforme risque de susciter en milieu rural où la formule du baccalauréat à la carte ne permettra pas, en réalité, aux élèves de ces zones géographiques de choisir, contrairement à ceux qui résident en ville. La suppression de classes dans les écoles situées en milieu rural est une vraie préoccupation. Dans ce contexte, il serait intéressant d'entendre notre collègue Alain Duran, chargé par le Gouvernement d'une mission sur les conventions de ruralité. En matière d'éducation prioritaire, le ministère n'annoncera aucu...
...inze derniers jours, l'ensemble des acteurs de l'enseignement agricole, y compris le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Je voudrais vous remercier d'avoir consacré votre première visite ministérielle à des établissements de l'enseignement agricoles dans l'Isère. C'est là un gage de l'importance que vous lui accordez. Année après année, nous assistons à la diminution du nombre d'élèves, qui devrait passer cette année sous la barre des 160 000, franchie dans les années 1990. Quelle politique allez-vous mener pour rendre à l'enseignement agricole sa vitalité et son attractivité ? Que ferez-vous pour réhabiliter une image encore trop dévalorisante ? Par ailleurs, la coopération avec l'éducation nationale est un sujet qui me tient particulièrement à coeur, par exemple en matière...
...r les petits centres de formation d'apprentis (CFA) en secteur rural, avec la disparition des financements régionaux ? La baisse annoncée du nombre d'ETP devrait conduire à la fermeture du centre d'application de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort situé à Champignelles, dans le département de l'Yonne, dont le CFA est également menacé. En outre, si la dotation budgétaire de la scolarisation des élèves en situation de handicap devrait connaître une hausse, de l'ordre de 3,4 millions d'euros, l'aide sociale devrait, quant à elle, connaître une baisse de 12 millions d'euros. Celle-ci concernera les bourses et les fonds sociaux, alors que la part des élèves boursiers dans l'enseignement agricole demeure plus élevée que dans les établissements de l'éducation nationale.