Amendement N° 14 (Rejeté)

Réforme de l'adoption

Discuté en séance le 22 juin 2005
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 21 juin 2005 par : M. Madec, Mme Campion, M. Michel, Mme Blandin, M. C. Gautier, Mmes Le Texier, Cerisier-ben Guiga, Demontès, MM. Godefroy, Assouline, Mme Tasca, MM. Saunier, Domeizel, Mmes San Vicente, Bergé-Lavigne, MM. Raoul, Yung, Frimat, Lagauche.

Photo de Roger Madec Photo de Claire-Lise Campion Photo de Jean-Pierre Michel Photo de Marie-Christine Blandin Photo de Charles Gautier Photo de Raymonde Le Texier Photo de Monique Cerisier-ben Guiga Photo de Christiane Demontès Photo de Jean-Pierre Godefroy 
Photo de David Assouline Photo de Catherine Tasca Photo de Claude Saunier Photo de Claude Domeizel Photo de Michèle San Vicente-Baudrin Photo de Maryse Bergé-Lavigne Photo de Daniel Raoul Photo de Richard Yung Photo de Bernard Frimat Photo de Serge Lagauche 

Après l'article 1er, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article 343-1 du

code civil est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Si l'adoptant est pacsé, le consentement de son partenaire est nécessaire à moins qu'il ne soit dans l'impossibilité de manifester sa volonté. »

Exposé Sommaire :

Dès lors que, comme l'énonce l'article 515-1 du code civil, le PACS, à l'instar du mariage, est destiné à organiser la vie commune entre deux personnes, il convient d'harmoniser les procédures d'adoption plénière par une personne seule qu'elle soit mariée ou pacsée.

En effet, à ce jour et depuis 1966, une personne peut adopter de manière plénière un enfant

bien qu'elle soit mariée. L'article 343-1 exige seulement que le conjoint donne son consentement à l'adoption.

Cette exigence doit naturellement être également prévue dans le cas où la personne seule est pacsée.

Elle découle de la nature même du PACS qui, en exigeant une vie commune des partenaires, suppose, comme l'a explicité le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 9 novembre 1999, non seulement « une résidence commune »

mais « une vie de couple ».

C'est pourquoi, par parallélisme des formes, il convient d'exiger que le partenaire d'un pacsé donne également son consentement.

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