Amendement N° 97 2ème rectif. (Rejeté)

Renvois pour avis

Discuté en séance le 9 janvier 2008
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendements identiques : 92 230 )

Déposé le 14 novembre 2007 par : MM. Sido, Bailly, Bécot, Bizet, César, Mmes Debré, Desmarescaux, MM. Détraigne, Doligé, Dulait, Etienne, B. Fournier, F. Giraud, Girod, Gouteyron, Grillot, Guené, Guerry, Huré, Lecerf, Leclerc, Leroy, Longuet, du Luart, Martin, Mortemousque, Pierre, Richert, Mme Rozier, M. de Broissia.

Photo de Bruno Sido Photo de Gérard Bailly Photo de Michel Bécot Photo de Jean Bizet Photo de Gérard César Photo de Isabelle Debré Photo de Sylvie Desmarescaux Photo de Yves Détraigne Photo de Éric Doligé Photo de André Dulait 
Photo de Jean-Claude Etienne Photo de Bernard Fournier Photo de Francis Giraud Photo de Paul Girod Photo de Adrien Gouteyron Photo de Louis Grillot Photo de Charles Guené Photo de Michel Guerry Photo de Benoît Huré Photo de Jean-René Lecerf 
Photo de Dominique Leclerc Photo de Philippe Leroy Photo de Gérard Longuet Photo de Roland du Luart Photo de Pierre Martin Photo de Dominique Mortemousque Photo de Jackie Pierre Photo de Philippe Richert Photo de Janine Rozier Photo de Louis de Broissia 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à clarifier la nature des compétences des conseils généraux en matière de protection maternelle et infantile.

Dans sa rédaction votée par l'assemblée nationale, l'article 46 confie aux présidents de conseils généraux (article L2112-2) la mission d'organiser « la pratique d'IVG par voie médicamenteuse » au sein des services de protection maternelle et infantile.

Or, dans le domaine de la protection maternelle et infantile, seules les actions de prévention, d'information et de diagnostic constituent la mission des conseils généraux, non les actions curatives, lesquelles ressortent de la compétence de l'État et des établissement de santé privés au terme des articles L2112-2, L2212-2 et L2311-3 du code de la santé publique.

L'organisation d'IVG médicamenteuse n'étant pas assimilable à une mesure préventive, les conseils généraux ne sauraient s'en voir confier la mission, d'autant qu'ils n'ont été ni consultés, et qu'aucune compensation à cette nouvelle charge ne semble être prévue.

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