Amendement N° 40 (Adopté)

Immigration intégration et nationalité

Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Sagesse

Déposé le 31 janvier 2011 par : MM. Sueur, Anziani, Yung, Badinter, Mmes Boumediene-Thiery, M. André, MM. Michel, Collombat, Frimat, C. Gautier, Peyronnet, Mahéas, Sutour, Tuheiava, Collomb, Domeizel, Mmes Bonnefoy, Klès, les membres du Groupe socialiste, apparentés, rattachés.

Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Alain Anziani Photo de Richard Yung Photo de Robert Badinter Photo de Alima Boumediene-Thiery Photo de Pierre André Photo de Jean-Pierre Michel Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de Bernard Frimat 
Photo de Charles Gautier Photo de Jean-Claude Peyronnet Photo de Jacques Mahéas Photo de Simon Sutour Photo de Richard Tuheiava Photo de Gérard Collomb Photo de Claude Domeizel Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Virginie Klès 

Texte de loi N° 20102011-259

Article 17

Alinéa 2

I. - Première phrase

Supprimer les mots :

de l'enquête et de l'instruction et de secret

II. - Seconde phrase

Supprimer les mots :

Toutefois,

et les mots :

lorsqu'il intervient au titre de ses compétences prévues aux 1° ou 4° de l'article 4

Exposé Sommaire :

L'article 17 instaure un régime de communication des informations et pièces utiles à l'exercice de sa mission par le Défenseur des droits.

Il pose dès son premier alinéa un principe fort en prévoyant la communication de toutes les informations et pièces utiles par les personnes publiques et privées mises en cause, sur la demande motivée du Défenseur des droits.

On peut comprendre que ce principe ne soit pas intangible et qu'il accepte certaines dérogations lorsque le secret intéresse la défense nationale, la sûreté de l'État ou la politique extérieure, encore que cette dernière mention mériterait d'être précisée.

En revanche, maintenir l'opposabilité du secret de l'enquête et de l'instruction semble excessif.

Les auteurs de l'amendement rappellent qu'il s'agit de faits déjà portés à la connaissance du Défenseur des droits.

Ils soulignent, par ailleurs, qu'une dérogation au secret de l'enquête et de l'instruction lorsque le Défenseur des droits intervient au titre de sa compétence en matière de déontologie de la sécurité a été introduite au stade de la première lecture à l'initiative du Sénat.

Pourquoi se limiter à cette matière dès lors qu'il n'est pas porté atteinte à l'indépendance de l'autorité judiciaire et que l'objectif recherché vise à conforter les pouvoirs du Défenseur des droits en lui permettant de disposer d'un droit d'accès aux informations aussi large que nécessaire ?

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