Amendement N° 3 3ème rectif. (Adopté)

Patrimoine monumental de l'état

Discuté en séance le 3 novembre 2011
Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Favorable

Déposé le 3 novembre 2011 par : Mme Férat, M. Legendre, Mme Morin-Desailly, M. Détraigne, Mme N. Goulet, M. Maurey, Mme Goy-Chavent, MM. Namy, Merceron, Tandonnet, Vanlerenberghe, Delahaye, Mme Létard.

Photo de Françoise Férat Photo de Jacques Legendre Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Yves Détraigne Photo de Nathalie Goulet Photo de Hervé Maurey Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Christian Namy Photo de Jean-Claude Merceron Photo de Henri Tandonnet Photo de Jean-Marie Vanlerenberghe Photo de Vincent Delahaye Photo de Valérie Létard 

Alinéa 4

I. - Première phrase

Remplacer les mots :

telles que définies à l'article 2

par les mots :

telles que définies à l'article L. 611-4 du code du patrimoine

II. - Troisième phrase

Supprimer cette phrase.

Exposé Sommaire :

Cette disposition introduite à l'Assemblée nationale modifie profondément la philosophie du texte. Elle fixe pour la convention de transfert une durée déterminée pendant laquelle la collectivité s'engage à mettre en oeuvre le projet culturel :

- c'est une rupture totale avec l'idée du transfert à titre gratuit qui implique un projet culturel à durée indéterminée. Si la commission de la culture du Sénat prévoyait plusieurs mesures de précaution en cas d'échec du projet culturel, elle n'en faisait pas un principe pour les transferts à titre gratuit ;

- aucun seuil n'est prévu : le préfet et la collectivité pourraient très bien arrêter un projet culturel de deux ans seulement ; rien ne l'interdit en l'état et le ministère de la culture n'a aucun contrôle ;

- le garde-fou qui était prévu sur une durée indéterminée (prévoyant qu'en cas de revente du monument la collectivité prévient l'État qui peut s'opposer à la cession) n'est valable que pendant la durée fixée par la convention. Le retour à l'État n'est même pas à titre gratuit dans ce cas.

Cette disposition qui introduit une sorte de CDD (convention à durée déterminée) est par conséquent extrêmement dangereuse pour l'avenir du patrimoine monumental de l'État.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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