Amendement N° 122 rectifié (Rejeté)

Dépôt du rapport annuel de la cour des comptes

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 18 février 2014 par : MM. Cardoux, Carle, Mmes Boog, Bouchart, Bruguière, Cayeux, M. de Raincourt, Mme Debré, M. Dériot, Mme Deroche, MM. Fontaine, Gilles, Mmes Giudicelli, Hummel, M. Husson, Mme Kammermann, MM. Laménie, Longuet, Milon, Pinton, Mme Procaccia, MM. Savary, Vial, Reichardt, Mayet.

Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Jean-Claude Carle Photo de Françoise Boog Photo de Natacha Bouchart Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Caroline Cayeux Photo de Henri de Raincourt Photo de Isabelle Debré Photo de Gérard Dériot Photo de Catherine Deroche Photo de Michel Fontaine Photo de Bruno Gilles 
Photo de Colette Giudicelli Photo de Christiane Hummel Photo de Jean-François Husson Photo de Christiane Kammermann Photo de Marc Laménie Photo de Gérard Longuet Photo de Alain Milon Photo de Louis Pinton Photo de Catherine Procaccia Photo de René-Paul Savary Photo de Jean-Pierre Vial Photo de André Reichardt Photo de Jean-François Mayet 

Alinéas 1 à 13

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Les 13 premiers alinéas nouveaux de cet article, qui ont été adoptés par l’Assemblée nationale à l’initiative du Gouvernement, se rapportent à la mise en place des contrats de génération et réintroduisent une pénalité financière visant les entreprises de 50 salariés et plus à moins de 300 salariés dès lors qu’elles ne sont pas couvertes par un accord collectif, ou à défaut un plan d’action, ou d’un accord de branche étendu.

Le principe de cette pénalité, qui existait en matière d’emploi des seniors avant l’entrée en vigueur du contrat de génération, a justement été abrogé par la loi résultant de la négociation interprofessionnelle sur le contrat de génération.

L’article 10, qui le réintroduit, remet ainsi gravement en cause l’équilibre général de l’accord national interprofessionnel du 19 octobre 2012 et le compromis social auquel avaient abouti les signataires.

De surcroît, les négociateurs avaient eux-mêmes considéré que toutes les entreprises de 50 salariés et plus à moins de 300 salariés ne pouvaient, dans les mêmes termes, mener une politique générationnelle, alors que la seule préoccupation des entreprises est de sécuriser leur carnet de commandes à très court terme.

La réintroduction des pénalités financières peut à cet égard conduire les entreprises à de graves difficultés financières, voire à des suppressions d’emplois.

Enfin, l’instabilité constante des dispositions légales ne permet pas aux entreprises de construire leur politique RH avec la sérénité et l’anticipation qu’il leur serait nécessaire.

Cet amendement vise donc à revenir au dispositif ex ante.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion