Amendement N° 19 7ème rectif. (Rejeté)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'une proposition de loi organique

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 23 mai 2014 par : M. Marseille, Mme N. Goulet, MM. Pozzo di Borgo, Bockel, Jarlier, Mmes Morin-Desailly, Férat, MM. Amoudry, J. Boyer, Namy, Mme Létard, MM. Guerriau, Pignard, Roche, Mme Jouanno.

Photo de Hervé Marseille Photo de Nathalie Goulet Photo de Yves Pozzo di Borgo Photo de Jean-Marie Bockel Photo de Pierre Jarlier Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Françoise Férat 
Photo de Jean-Paul Amoudry Photo de Jean Boyer Photo de Christian Namy Photo de Valérie Létard Photo de Joël Guerriau Photo de Jean-Jacques Pignard Photo de Gérard Roche Photo de Chantal Jouanno 

Alinéa 3

Après les mots :

entreprises multinationales

insérer les mots :

, les principes régissant les entreprises dans le domaine des droits de l'enfant au regard de la Convention internationale relative aux droits de l'enfant et ses protocoles facultatifs

Exposé Sommaire :

Protéger les enfants du monde des effets de la pauvreté, des violences et abus est de la responsabilité de tous. La France, en tant que signataire de la Convention internationale des droits de l?enfant s?y est engagée.

La convention internationale des droits de l?enfant (CIDE), dont la France est signataire, est d?application directe.

Le Comité des droits de l?enfant, est chargé de contrôle la bonne application de la CIDE par les États signataire. Dans son observation générale numéro 16, le comité a dégagé en application de la CIDE les obligations des États concernant les incidences du secteur des entreprises sur les droits de l?enfant.

L?UNICEF, agence de l?ONU, a ainsi identifié 10 principes régissant les entreprises dans le domaine des droits de l?enfant (http://www.unicef.org/csr/css/DRAFT_PRINCIPLES_23.02_French.pdf).

Les entreprises ont aussi une responsabilité dans la protection de l?enfance. Au-delà du simple respect de la loi, le secteur privé peut être un facteur de progrès majeur pour les enfants en prenant en compte l?ensemble de leurs impacts sur les moins de 18 ans, et en adaptant leurs pratiques pour les protéger et promouvoir leurs droits.

Quelques exemples de secteurs pouvant avoir un impact négatif sur le bien-être des enfants, notamment les plus vulnérables peuvent être cités. De façon générale, tout d?abord, le travail des enfants : encore 168 millions d?enfants au travail sont comptabilisés à travers le monde. Mais il peut également s?agir de l?industrie du tourisme, qui, par un engagement croissant de ses acteurs, pourrait lutter contre le fléau du tourisme sexuel. Nous pouvons encore décliner les exemples dans le secteur de l?industrie chimique, etc?

Des outils existent pour accompagner les entreprises dans cette nécessaire prise de conscience : les Principes directeurs sur les droits de l?enfant et les entreprises. Ce document, élaboré par l?UNICEF, le Pacte mondial des entreprises pour les Nations Unies et l?ONG Save the Children, établit 10 principes fondamentaux pour guider les entreprises dans les mesures qu?elles peuvent prendre.

Cette responsabilité doit se traduire par un engagement de la part des entreprises qui investissent dans ces pays. Il s?agit d?offrir un cadre plus protecteur des droits de l?enfant par ces entreprises, mais aussi par leurs sous-traitants et fournisseurs.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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