Amendement N° 21 2ème rectif. (Retiré)

Demande d'avis sur un projet de nomination

Discuté en séance le 29 avril 2016
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 26 avril 2016 par : MM. Grand, Milon, Laufoaulu, Mme Deromedi, MM. Revet, Rapin, Mme Estrosi Sassone, M. Pellevat, Mme Lamure, MM. Béchu, Charon, Mme Hummel, M. Gremillet, Mme Giudicelli, MM. Calvet, Perrin, Raison, Huré, Laménie, Lefèvre, Mmes Duchêne, Garriaud-Maylam, Gruny, MM. Chasseing, Lemoyne, Houel, Mme Deroche.

Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Alain Milon Photo de Robert Laufoaulu Photo de Jacky Deromedi Photo de Charles Revet Photo de Jean-François Rapin Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Cyril Pellevat Photo de Élisabeth Lamure Photo de Christophe Béchu Photo de Pierre Charon Photo de Christiane Hummel Photo de Daniel Gremillet 
Photo de Colette Giudicelli Photo de François Calvet Photo de Cédric Perrin Photo de Michel Raison Photo de Benoît Huré Photo de Marc Laménie Photo de Antoine Lefèvre Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Pascale Gruny Photo de Daniel Chasseing Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de Michel Houel Photo de Catherine Deroche 

Après l’article 34

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article 65 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Ce délai est porté à un an si ces infractions ont été commises au moyen d’un service de communication au public en ligne. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement a pour objet d’augmenter le délai de prescription des délits de presse sur internet.

Pour les délits de presse (injures, diffamation...), la loi du 29 juillet 1881 prévoit un délai de prescription de 3 mois, même si les faits ont lieu sur internet.

En 1881, avec un journal ou des libellés papier, il n’y avait plus de trace du délit 3 mois après. Sur internet, non seulement on peut découvrir qu’on est victime 6 mois après les faits, mais en plus l’injure ou la diffamation reste « éternellement » en ligne.

Dans le cadre de l’examen de la loi n° 93-2 du 4 janvier 1993 portant réforme de la procédure pénale, le Parlement a débattu sur l’opportunité d’un délai de prescription différencié pour internet. Il avait privilégié l’égalité entre les supports.

Mais il n’existait alors ni le web ni les réseaux sociaux pour injurier et diffamer, ni Google faisant que la victime est durablement atteinte par l’utilisation à son insu de ces données la concernant.

Avec la multiplication des litiges concernant des contenus sur internet, il est temps de reprendre la réflexion sur les différences entre les supports, et de ne pas priver plus longtemps de moyen d’action les victimes de diffamation ou d’injure sur internet.

Il est donc proposé de porter à un an le délai de prescription pour toutes les infractions de presse commises en ligne.

Tel est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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