Amendement N° II-287 rectifié (Irrecevable)

Décès d'un ancien sénateur

Déposé le 1er décembre 2017 par : M. Leconte, Mme Lepage, MM. Féraud, Iacovelli, Mme Taillé-Polian, M. Houllegatte, Mme Gisèle Jourda, M. Tourenne, Mmes Grelet-Certenais, Martine Filleul, MM. Mazuir, Tissot, Mmes de la Gontrie, Jasmin, Ghali, Lienemann, M. Madrelle, Mme Meunier, MM. Daudigny, Antiste, Jomier, Durain, Duran, Mme Conway-Mouret, M. Manable.

Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Claudine Lepage Photo de Rémi Féraud Photo de Xavier Iacovelli Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Gisèle Jourda Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Martine Filleul Photo de Rachel Mazuir Photo de Jean-Claude Tissot 
Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Victoire Jasmin Photo de Samia Ghali Photo de Marie-Noëlle Lienemann Photo de Philippe Madrelle Photo de Michelle Meunier Photo de Yves Daudigny Photo de Maurice Antiste Photo de Bernard Jomier Photo de Jérôme Durain Photo de Alain Duran Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Christian Manable 

Après l’article 57

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 744-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « peut être » sont remplacés par le mot : « est » et après le mot : « apatrides, » sont insérés les mots : « ou le cas échéant la Cour nationale du droit d’asile » ;

2° La seconde phrase est supprimée.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à rendre effectif le droit au travail des demandeurs d'asile en faisant une application stricte de la directive européenne dite Accueil, et afin d'éviter que la France ne soit condamnée par la CJUE.

En effet, l'article L. 744-11 du CESEDA, dans sa rédaction issue de la LOI n° 2015-925 du 29 juillet 2015 relative à la réforme du droit d'asile, multiplie les conditions à l'accès au marché du travail pour les demandeurs d'asile (autorisation préalable, opposabilité de la situation de l'emploi, etc..) rendant inapplicable en pratique le droit au travail.

Or, pour qu'il soit effectif, on doit non seulement rendre le droit au travail automatique (sans demande d'autorisation préalable et sans opposabilité de la situation de l'emploi) mais aussi reconnaître le droit à la formation professionnelle dès le début de la demande d'asile.

L'adoption de cet amendement aura sans aucun doute un impact positif sur les finances publiques dès lors que les demandeurs d'asile qui bénéficieront enfin d'un accès effectif au marché du travail (après 9 mois à compter de leur demande d'asile) pourront exercer sans contrainte administrative l'emploi de leur choix et ne seront plus de ce fait bénéficiaires de l'ADA (allocation pour demandeurs d'asile). Ceci facilitera également leur intégration professionnelle sur notre territoire.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Irrecevabilité LOLF

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