Amendement N° COM-134 (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Présidence de m. gérard larcher

Déposé le 3 juin 2018 par : M. Leconte, Mme de la Gontrie, MM. Marie, Sueur, Durain, Fichet, Mme Harribey, MM. Kanner, Kerrouche, Mme Blondin, M. Temal, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Jean-Yves Leconte Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Didier Marie Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Jérôme Durain Photo de Jean-Luc Fichet Photo de Laurence Harribey Photo de Patrick Kanner Photo de Éric Kerrouche Photo de Maryvonne Blondin Photo de Rachid Temal 

Après l'alinéa 5,

insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les a), b), et c) sont abrogés. »

Exposé Sommaire :

Le 3° du II de l'article L. 511-1 détermine les éléments caractérisant un risque de fuite, et ce faisant, justifiant la notification d'une OQTF sans délai de départ volontaire.

Parmi les éléments caractérisant ce risque de fuite, trois d'entre eux constituent des cas de maintiens irréguliers sur le territoire : a) l'étranger, qui ne peut justifier être entré régulièrement sur le territoire français, n'a pas sollicité la délivrance d'un titre de séjour ; b) si l'étranger s'est maintenu sur le territoire français au-delà de la durée de validité de son visa ou, s'il n'est pas soumis à l'obligation du visa, à l'expiration d'un délai de trois mois à compter de son entrée en France, sans avoir sollicité la délivrance d'un titre de séjour et c) si l'étranger s'est maintenu sur le territoire français plus d'un mois après l'expiration de son titre de séjour, de son récépissé de demande de carte de séjour ou de son autorisation provisoire de séjour, sans en avoir demandé le renouvellement.

Cet amendement vise à supprimer ces trois cas dans la mesure oùun maintien irrégulier ne peut caractériser à lui seul un risque de fuite.

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