Amendement N° 179 3ème rectif. (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 30 janvier 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 70 70 70 70 202 469 )

Déposé le 29 janvier 2019 par : MM. Karoutchi, Bonne, Charon, Chatillon, Chevrollier, Mme de Cidrac, MM. Ginesta, Poniatowski, Meurant, Mme Marie Mercier, M. Mayet, Mmes Malet, Lherbier, Lassarade, MM. Kennel, Houpert, Regnard.

Photo de Roger Karoutchi Photo de Bernard Bonne Photo de Pierre Charon Photo de Alain Chatillon Photo de Guillaume Chevrollier Photo de Marta de Cidrac Photo de Jordi Ginesta Photo de Ladislas Poniatowski 
Photo de Sébastien Meurant Photo de Marie Mercier Photo de Jean-François Mayet Photo de Viviane Malet Photo de Brigitte Lherbier Photo de Florence Lassarade Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Alain Houpert Photo de Damien Regnard 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article prévoit de relever les seuils de certification légale des comptes, par un commissaire aux comptes, au niveau des seuils européens, soit 8 millions d’euros de chiffre d’affaires, 4 millions d’euros de bilan et 50 salariés.

Or cela reviendrait à viser des sociétés représentant une grande partie du tissu économique français avec un chiffre d’affaires cumulé à elles seules de 340 milliards d’euros, et qui font le plus appel aux crédits bancaires et au financement inter-entreprises.

L’inspection générale financière (IGF) appuie cette révision en argumentant que les commissaires aux comptes font peu de révélations de fraudes fiscales. Or le fait qu’il y ait contrôle incite à la transparence financière de la part des entreprises. Les commissaires aux comptes assurent également un rôle de conseil et quand il y a une erreur, ils demandent une rectification avant de la « dénoncer ». L’absence de commissaire aux comptes dans ces entités risquerait donc de faire augmenter le nombre d’erreurs, d’irrégularités et de fraudes fiscales. Le Danemark qui avait relevé ses seuils au niveau du droit européen envisage de revenir en arrière car les irrégularités, volontaires ou non, ont augmenté.

Enfin, si la loi PACTE est adoptée en l’état, plus de 3 500 emplois seraient directement menacés, tout en favorisant les grandes sociétés d’audit au détriment des petites et moyennes structures.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion