Amendement N° 68 4ème rectif. (Retiré)

Salut en séance aux auditeurs de l'institut du sénat

Discuté en séance le 27 mars 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendements identiques : )

Déposé le 18 mars 2019 par : M. Revet, Mmes Canayer, Morhet-Richaud, MM. Alain Marc, Le Nay, Danesi, Mmes Deromedi, Bruguière, MM. Hugonet, Lefèvre, Mme Duranton, M. Cuypers, Mme Micouleau, MM. Longeot, Henno, Daubresse, Laménie, del Picchia, Mmes Lassarade, Marie Mercier, MM. Vogel, Paccaud, Mme Goy-Chavent, MM. Bernard Fournier, Charon, Decool, Mme Lopez, MM. Henri Leroy, Janssens, Mmes Anne-Marie Bertrand, Raimond-Pavero, MM. Karoutchi, Darnaud, Savary, Mme Imbert, M. Babary, Mme Noël.

Photo de Charles Revet Photo de Agnès Canayer Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Alain Marc Photo de Jacques Le Nay Photo de René Danesi Photo de Jacky Deromedi Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Jean-Raymond Hugonet Photo de Antoine Lefèvre Photo de Nicole Duranton Photo de Pierre Cuypers 
Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-François Longeot Photo de Olivier Henno Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Marc Laménie Photo de Robert del Picchia Photo de Florence Lassarade Photo de Marie Mercier Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Olivier Paccaud Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Bernard Fournier 
Photo de Pierre Charon Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Vivette Lopez Photo de Henri Leroy Photo de Jean-Marie Janssens Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Roger Karoutchi Photo de Mathieu Darnaud Photo de René-Paul Savary Photo de Corinne Imbert Photo de Serge Babary Photo de Sylviane Noël 

A. – Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

I. – L’État augmente progressivement les crédits de l’AFITF consacrés à la régénération et à la modernisation (automatisation, télé-conduite d’ouvrages) des voies navigables pour atteindre 200 millions d’euros par an entre 2019 et 2022 et 220 millions d’euros par an entre 2023 et 2027 permettant, en complément des capacités d’investissement propres de Voies navigables de France et des cofinancements des collectivités, de viser un niveau de régénération et de modernisation global d’environ 275 millions d’euros par an à cet horizon.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

B. – En conséquence, rétablir cette division et son intitulé dans la rédaction suivante :

Titre IV

Programmation des investissements dans les transports

Exposé Sommaire :

Le rapport du Conseil d’Orientation des infrastructures, remis au Gouvernement en février 2018, a confirmé que l’état de dégradation avancée du réseau fluvial, résultat de décennies de sous investissement, nécessite un sévère rattrapage. Faisant siennes les conclusions d’un audit externe réalisé sur les besoins de restauration de l’infrastructure fluviale, le COI a indiqué que pour maintenir la fonction navigation sur l’essentiel du réseau un budget de 245M€/an serait nécessaire pendant 10 ans. Ce chiffre n’inclut pas le budget de 30 M€ prévus par VNF pour la modernisation du réseau.

Le COI a évalué qu’un scenario minimaliste réduit à 201 M€/an (dont 180 M€ d’AFITF et de 30 M€ d’autofinancement) pour la régénération, impliquerait d’abandonner la fonction navigation sur 20 % du réseau.

Le montant des crédits AFITF figurant dans le texte actuel du rapport annexé, 110 M€/an puis 130 M€/an, laisse espérer un budget de 190 M€/an en 2027 avec les fonds propres et les co-financements supposés. Mais ces montants incluent les 30 M€/an prévus pour la modernisation. Ainsi ce serait au mieux 160 M€/an (2027) qui seraient consacrés à la régénération du réseau, au lieu des 245 M€/an nécessaires. Ce scenario signifie qu’une part importante du réseau devra être fermée à la navigation, privant de nombreux territoires d’une desserte fluviale, pour le transport comme pour le tourisme.

A l’heure où l’on enregistre un dérèglement climatique qui dépasse tous les pronostics, il est nécessaire de conserver l’intégralité d’un réseau qui permet d’assurer des prestations de transport trois à quatre fois moins émettrices de gaz à effet de serre que le transport routier. Le nouveau scenario propose de viser à l’horizon 2023 un budget de 245 M€/an pour la régénération, auquel s’ajouterait 30 M€/an pour la modernisation, soit 275 M€/an.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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