Amendement N° II-415 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : II-430 II-430 II-481 II-481 II-481 )

Déposé le 3 décembre 2019 par : MM. Chasseing, Guerriau, Menonville, Wattebled, Lagourgue, Mme Mélot, MM. Decool, Alain Marc, Capus, Pellevat, Lefèvre, Le Nay, Brisson, Louault, Mmes Goy-Chavent, Micouleau, MM. Genest, Laménie.

Photo de Daniel Chasseing Photo de Joël Guerriau Photo de Franck Menonville Photo de Dany Wattebled Photo de Jean-Louis Lagourgue Photo de Colette Mélot Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Alain Marc Photo de Emmanuel Capus 
Photo de Cyril Pellevat Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jacques Le Nay Photo de Max Brisson Photo de Pierre Louault Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jacques Genest Photo de Marc Laménie 

Après l'alinéa 33

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Le premier alinéa du III de l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La troisième phrase est ainsi modifiée :

a) L’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2020 » ;

b) Les mots : « dont le potentiel fiscal par habitant est inférieur au potentiel fiscal moyen par habitant des communes appartenant à la même strate démographique » sont supprimés ;

2° La dernière phrase est supprimée.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à mieux prendre en compte la réalité des charges qui pèsent sur les petites communes à dimension touristique dans les règles de répartition du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC).

Du fait de ressources fiscales plus élevées que des communes de même strate de population, les communes supports de station, en particulier en montagne, sont fortement contributrices au FPIC. Le mode de calcul ne tient, en effet, pas compte des charges spécifiques et plus élevées qu’elles supportent (surcoûts liés à l’enneigement, à la pente, à la mise hors gel et à la gestion des risques naturels et à leur activité touristique). Les prélèvements fragilisent leur situation budgétaire en diminuant leurs capacités d’investissement, pourtant indispensables pour maintenir une offre touristique de qualité et renforcer leur attractivité.

Face au changement climatique, les petites communes touristiques devraient pouvoir conserver des moyens d’investir afin de préserver leur vitalité économique, sociale et territoriale, en limitant leur impact environnemental actuel et développant de nouvelles activités.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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