Amendement N° 216 4ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 21 janvier 2020 par : Mme de la Gontrie, MM. Jacques Bigot, Jomier, Daudigny, Vaugrenard, Kanner, Mmes Conconne, Préville, MM. Féraud, Vallini, Mme Sylvie Robert, M. Bérit-Débat, Mme Conway-Mouret, M. Gillé, Mme Monier, MM. Sueur, Martial Bourquin, Lozach, Sutour, Marie, Dagbert, Duran, Durain, Mazuir, Tissot, Mme Tocqueville, M. Lurel, Mmes Lepage, Jasmin, Taillé-Polian, MM. Temal, Montaugé.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Jacques Bigot Photo de Bernard Jomier Photo de Yves Daudigny Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Patrick Kanner Photo de Catherine Conconne Photo de Angèle Préville Photo de Rémi Féraud Photo de André Vallini 
Photo de Sylvie Robert Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Hervé Gillé Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Martial Bourquin Photo de Jean-Jacques Lozach Photo de Simon Sutour Photo de Didier Marie 
Photo de Michel Dagbert Photo de Alain Duran Photo de Jérôme Durain Photo de Rachel Mazuir Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nelly Tocqueville Photo de Victorin Lurel Photo de Claudine Lepage Photo de Victoire Jasmin Photo de Sophie Taillé-Polian 
Photo de Rachid Temal Photo de Franck Montaugé 

Rédiger ainsi cet article :

L’article 47 du code civil est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La circonstance que la naissance d’un enfant à l’étranger ait pour origine une convention de gestation pour autrui, prohibée par les articles 16-7 et 16-9 du présent code, ne peut, à elle seule, faire obstacle à la transcription de l’acte de naissance établi par les autorités de l’État étranger, en ce qui concerne le père biologique de l’enfant, ni à la reconnaissance du lien de filiation à l’égard du parent d’intention mentionné dans l’acte étranger, laquelle doit intervenir au plus tard lorsque ce lien entre l’enfant et le parent d’intention s’est concrétisé. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement a pour objet de tenir compte de l’arrêt de l’Assemblée plénière de la Cour de cassation du 4 octobre 2019 et des arrêts de la première chambre de la Cour de cassation du 18 décembre 2019. Ses arrêts ont été pris après avis consultatif de la Cour européenne des droits de l’Homme du 10 avril 2019 considérant que « chaque fois que la situation d’un enfant est en cause, l’intérêt supérieur de celui-ci doit primer ».

C’est ainsi que la Cour de cassation admet que, même si l’enfant a été conçu par recours à un procédé de gestation pour autrui interdit par les articles 16-7 et 16-9 du code civil, l’État français, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, ne peut pas refuser la transcription de l’acte de naissance étranger qui mentionne le parent biologique et le parent d’intention dès lors que l’existence du lien familial avec l’enfant se trouve établi.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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