Amendement N° 7 (Adopté)

Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 2 14 14 )

Déposé le 23 octobre 2020 par : M. Tissot, Mme Préville, MM. Kanner, Montaugé, Joël Bigot, Mmes Bonnefoy, Artigalas, Blatrix Contat, MM. Bouad, Cardon, Michau, Merillou, Pla, Redon-Sarrazy, Dagbert, Devinaz, Mme Martine Filleul, MM. Gillé, Houllegatte, Jacquin, Mme Rossignol, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Angèle Préville Photo de Patrick Kanner Photo de Franck Montaugé Photo de Joël Bigot Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Viviane Artigalas Photo de Florence Blatrix Contat Photo de Denis Bouad Photo de Rémi Cardon 
Photo de Jean-Jacques Michau Photo de Serge Merillou Photo de Sebastien Pla Photo de Christian Redon-Sarrazy Photo de Michel Dagbert Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Martine Filleul Photo de Hervé Gillé Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Olivier Jacquin Photo de Laurence Rossignol 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Les auteurs de cet amendement sont opposés à ce projet de loi qui vise à revenir sur l'interdiction des néonicotinoïdes en France.

Ils rappellent que cette interdiction a été introduite dans le cadre de la loi "Biodiversité" de 2016 et qu'une période transitoire de 4 ans était déjà prévue à l'époque pour anticiper la fin de la mise sur le marché de ces produits. Il faudrait donc s'interroger sur les moyens réellement mis en œuvre pour trouver des produits ou des méthodes de substitution.

La dangerosité de ces substances n'est pourtant plus à démontrer aujourd’hui, tant la littérature scientifique est unanime sur le sujet. Leurs impacts sur les insectes, et particulièrement les pollinisateurs, sont dramatiques pour notre biodiversité.

Dès 2012, l'ANSES recommandait d’engager une réévaluation au niveau européen de ces substances et la France interdisait le cruiser. Dès 2013, suite aux travaux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la Commission européenne décidait un moratoire interdisant 3 des 5 substances actives de cette famille d’insecticides.

Ce projet de loi est donc un véritable retour en arrière. C'est le choix de la facilité et non de la durabilité.

Si les auteurs de cet amendement souhaitent qu'un soutien particulier soit apporté aux producteurs de betteraves impactés fortement par la crise de la jaunisse, ils ne souhaitent pas que celui-ci passe par la réintroduction des néonicotinoïdes en France.

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