Déposé le 22 juin 2021 par : Mmes Deseyne, Lassarade, Laure Darcos, MM. Daniel Laurent, Burgoa, Mme Garriaud-Maylam, MM. Bouchet, Savary, Mme Deromedi, MM. Panunzi, Cadec, Klinger, Genet, Lefèvre, Cambon, Mme Estrosi Sassone, MM. Gueret, Rietmann, Perrin, Mmes Marie Mercier, Dumont, MM. Brisson, Bonne, Gremillet.
Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé:
« 7° Participent à des actions de repérage et de prévention des difficultés auditives pour tous les salariés. »
Alors qu’il existe un dépistage néonatal de la surdité, le repérage et la prévention des problèmes auditifs sont très insuffisants en France sur les populations actives.
La généralisation des open-space sur le lieu de travail depuis quelques années, ainsi que celle du télétravail lié à la crise sanitaire que nous connaissons, ont fait croître l’utilisation des casques et écouteurspar les salariés.
Or, le repérage des difficultés auditives n’est pas systématique. Actuellement, un bilan auditif n’est réalisé qu’auprès des « salariés exposés au bruit ». Par ailleurs, l’importance du capital auditif et sa fragilité sont aujourd’hui peu connus du grand public.
Le repérage des difficultés auditives est souvent trop tardif. Ce retard a de nombreuses conséquences physiques, psychologiques et sociales. Chez les seniors, ces difficultés auditives peuvent parfois conduire à un déclin cognitif et une démence précoce. Ainsi, dans ses lignes directrices de 2019 relatives à la réduction du risque de déclin cognitif et de démences, l’OMS recommande la gestion de la déficience auditive pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence.
L’amélioration des conditions de travail des 7 millions de Français concernés par un trouble auditif est une priorité. Cet amendement vise ainsi à inclure dans les missions des services de santé au travail le repérage et la prévention des difficultés auditives pour tous les salariés.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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