Amendement N° 20 9ème rectif. (Retiré)

Sécurité globale

Avis de la Commission : Demande de retrait

Déposé le 16 mars 2021 par : Mme Noël, MM. Piednoir, Courtial, Pellevat, Vogel, Daniel Laurent, Bouchet, Mouiller, Bouloux, Mmes Dumont, Deromedi, Deroche, MM. Savary, Bascher, Bonhomme, Reichardt, Jean-Baptiste Blanc, Mme Drexler, MM. Mandelli, Burgoa, Husson, Bazin, Cambon, Segouin, Houpert, Mme Gruny, MM. de Nicolay, Bonne, Mme Raimond-Pavero, M. Savin, Mme Bonfanti-Dossat, MM. Lefèvre, Genet, Somon, Henri Leroy, Boré, Mme Ventalon, MM. Charon, Rojouan, Mmes Belrhiti, Thomas, M. Chatillon, Mmes Joseph, Garriaud-Maylam, MM. Babary, Duplomb, Laménie, Mme Micouleau, M. Cuypers, Mme Bellurot, MM. Meurant, Klinger, Tabarot, Mme Bourrat, MM. Sido, Bernard Fournier.

Photo de Sylviane Noël Photo de Stéphane Piednoir Photo de Édouard Courtial Photo de Cyril Pellevat Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Daniel Laurent Photo de Gilbert Bouchet Photo de Philippe Mouiller Photo de Yves Bouloux Photo de Françoise Dumont Photo de Jacky Deromedi Photo de Catherine Deroche Photo de René-Paul Savary Photo de Jérôme Bascher 
Photo de François Bonhomme Photo de André Reichardt Photo de Jean-Baptiste Blanc Photo de Sabine Drexler Photo de Didier Mandelli Photo de Laurent Burgoa Photo de Jean-François Husson Photo de Arnaud Bazin Photo de Christian Cambon Photo de Vincent Segouin Photo de Alain Houpert Photo de Pascale Gruny Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Bernard Bonne 
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Après l'article 20 bis A

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le deuxième alinéa de l’article L. 511-1 du code de la sécurité intérieure est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ils ont pouvoir pour constater les infractions liées au dépôt sauvage d’ordures par vidéoverbalisation dans les quarante-huit heures suivant leur commission. »

Exposé Sommaire :

Avec le décret n° 2018-795 du 17 septembre 2018, le Gouvernement a procédé à une large extension des infractions pouvant être vidéo-verbalisées.

Situé à mi-chemin entre la vidéosurveillance classique et la verbalisation par radar automatique, ce système permet à un agent assermenté par l’État de dresser des procès-verbaux à distance par la simple visualisation d’images capturées dans un centre de surveillance urbain (CSU).

Les français sont nombreux à ressentir une véritable exaspération face à des images de déchets abandonnés en pleine nature gâchant d’une part la pureté d’un paysage, et d’autre part polluant les lieux dans un contexte ou le traitement des déchets est une priorité face au réchauffement climatique et à l’avenir incertain de notre planète.

L’image du maire de Signes (83) décédé dans l’exercice de ses fonctions en tentant d’interpeller deux individus en train de déposer illégalement des ordures est insoutenable pour les élus.

Si la loi 2019-773 du 24 juillet 2019 a permis une grande avancée en matière de surveillance à distance de ces dépôts illégaux en permettant la transmission d’image de vidéo surveillance aux autorités publiques en vue de prévenir de l’abandon d’ordures, rien à ce jour ne permettrait la verbalisation à distance par ce type de système ces infractions.

En outre, pour que ce type de verbalisation soit valide, il est conditionné par le fait d’être capté en temps réel. En effet, selon la Commission nationale de l’informatique et des libertés, la construction des infractions routières ne peut être réalisée que par le visionnage en temps réel des images issues de caméras.

Autrement dit, une personne en infraction qui n’est « pas vue » est logiquement « pas prise ». Or on sait que nos forces de l’ordre sont bien assez occupées et ne peuvent pas être partout, et qu’un agent du CSU ne peut démesurément pas visualiser l’ensemble des écrans simultanément.

Les jets illégaux de déchets sont pour la plupart effectués au moyen d’un véhicule. Verbaliser une personne à distance, sans interpellation pourrait alors permettre aux collectivités et pouvoirs publics de sanctionner les citoyens et personnes morales pollueurs sans danger.

Aussi cet amendement vise à faire avancer notre droit en matière de sécurité afin de permettre aux policiers municipaux d’avoir pouvoir pour vidéoverbaliser ce type d’infractions dans les 48 heures suivant leur commission par les contrevenants.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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