Déposé le 27 mai 2021 par : M. Daniel Laurent, Mme Imbert, M. Bouchet, Mmes Berthet, Lassarade, Nathalie Delattre, M. Calvet, Mme Loisier, M. Lefèvre, Mme Deromedi, M. Duffourg, Mme Dumont, MM. Karoutchi, Piednoir, Mme Goy-Chavent, MM. Bernard Fournier, Détraigne, Mmes Sollogoub, Férat, MM. Chaize, Duplomb, Burgoa, Mmes Richer, Chauvin, M. Brisson, Mme Deroche, M. Savary, Mme Dumas, M. Kern, Mme Marie Mercier, MM. Saury, Houpert, Belin, Somon, Mme Schillinger, MM. Bacci, Bouloux, Mmes Bellurot, Schalck, MM. Rojouan, Klinger, Laménie.
Alinéa 5, après les deux occurrences du mot :
« dispositifs »
Ajouter, par deux fois, le mot :
« volontaires »
Le présent amendement vise à permettre la mise en place de dispositifs de consignes volontaires là où la plus-value environnementale est la plus efficace et efficiente.
En effet, la filière viti-vinicole est localisée dans des zones de production délimitées nécessitant le transport vers les lieux de consommation et de production pour être réemployées, avec des trajets allers-retours supérieurs à 250 kms, qui selon les rapports de l?ADEME, seraient d?un bilan environnemental, au mieux nul, voire négatif.
Il convient de considérer également que les bouteilles dans le secteur viti-vinicole sont un élément du processus de production et de vieillissement, dont la mise sur le marché peut nécessiter plusieurs mois, voire plusieurs années.Les délais de rotation sont donc très faibles. On peut dès lors s'interroger sur la pertinence d'un taux de retour qui ne serait pas suffisant pour que les producteurs puissent récupérer et remplir à nouveau les bouteilles.
De même, concernant la traçabilité, le numéro de lot est gravé sur la bouteille lors du conditionnement et ne peut être porté sur un autre support. Les bouteilles repartent en cave pour vieillissement avant de revenir sur la ligne pour l'habillage, l'encartonnage et l'expédition.
Enfin, la filière considère que la consigne nécessiterait une standardisation des emballages, incompatible avec la valorisation des produits ou en matière de lutte contre la contrefaçon.
La récupération et le recyclage du verre ont par ailleurs fait la preuve de leur performance avec un taux de plus de 87% .
La mise en place d'un dispositif volontaire inscrit dans la loi permettrait ainsi de prendre en compte les réalités de la filière en s'adaptant aux bassins de consommation locaux existants comme cela peut-être le cas dans l'est de la France.
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