Amendement N° COM-24 rectifié (Rejeté)

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale

Proposition de loi visant à réformer l'adoption


( amendements identiques : COM-9 COM-12 COM-12 COM-19 )

Déposé le 26 octobre 2021 par : MM. Loïc Hervé, Artano, Mmes Noël, de La Provôté, MM. Delahaye, Houpert, Mme Muller-Bronn, M. Meurant, Mme Pluchet, MM. Mizzon, Janssens, Détraigne, Levi, Canévet, Longeot, Mme Herzog.

Photo de Loïc Hervé Photo de Stéphane Artano Photo de Sylviane Noël Photo de Sonia de La Provôté Photo de Vincent Delahaye Photo de Alain Houpert Photo de Laurence Muller-Bronn Photo de Sébastien Meurant 
Photo de Kristina Pluchet Photo de Jean-Marie Mizzon Photo de Jean-Marie Janssens Photo de Yves Détraigne Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Michel Canevet Photo de Jean-François Longeot Photo de Christine Herzog 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article prévoit de prolonger jusqu’au 31 juillet 2022 le cadre juridique de l’état d’urgence sanitaire, aujourd’hui applicable jusqu’au 31 décembre 2021.

Dans sa décision n° 2021-824 DC du 5 août 2021, le Conseil Constitutionnel a rappelé « qu’en vertu du premier alinéa du paragraphe I de l’article L. 3131-15 du code de la santé publique, les mesures prévues dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ne peuvent en tout état de cause être prises qu’aux seules fins de garantir la santé publique. » Selon le paragraphe III du même article, elles doivent être strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu.

Or, selon les chiffres du Ministère de la Santé, 88% des personnes âgées de 18 ans et plus ont une couverture vaccinale complète. Le taux d’incidence global en France au 18 octobre 2021 atteint 48, 52, soit en dessous du seuil d’alerte fixé à 50.

Au regard de ces indicateurs, il convient donc de supprimer le cadre juridique de l’état d’urgence au-delà du 31 décembre 2021. Les atteintes aux libertés fondamentales doivent désormais cesser. À cet égard, la CNIL a alerté à plusieurs reprises sur le risque d’accoutumance et de banalisation de dispositifs attentatoires à la vie privée.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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