Amendement N° 210 (Sort indéfini)


( amendements identiques : 372 504 )

Déposé le 28 octobre 2023 par : Mmes de La Gontrie, Narassiguin, MM. Bourgi, Durain, Chaillou, Mme Harribey, M. Kerrouche, Mme Linkenheld, M. Roiron, Mme Brossel, M. Chantrel, Mme Conway-Mouret, M. Jomier, Mme Gisèle Jourda, MM. Kanner, Marie, Mmes Sylvie Robert, Rossignol, MM. Stanzione, Temal, Tissot, Mickaël Vallet, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Marie-Pierre de La Gontrie Photo de Corinne NARASSIGUIN Photo de Hussein Bourgi Photo de Jérôme Durain Photo de Christophe CHAILLOU Photo de Laurence Harribey Photo de Éric Kerrouche Photo de Audrey LINKENHELD Photo de Pierre-Alain ROIRON Photo de Colombe BROSSEL Photo de Yan Chantrel 
Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Bernard Jomier Photo de Gisèle Jourda Photo de Patrick Kanner Photo de Didier Marie Photo de Sylvie Robert Photo de Laurence Rossignol Photo de Lucien Stanzione Photo de Rachid Temal Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Mickaël Vallet 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Les auteurs de cet amendement s’opposent à cet article « fourre-tout » qui :

- porte atteinte au secret médical ;

- complexifie le contentieux en permettant d’édicter une décision d’éloignement dès la date de l’ordonnance rejetant le recours contre la décision de l’OFPRA, alors même que celle-ci ne serait pas immédiatement exécutoire puisque son exécution qui sera conditionnée à la notification de ladite ordonnance. Autoriser l’édiction d’une décision privée de caractère exécutoire n’a pas de sens et ne fait que complexifier des procédures qui le sont déjà bien assez.

- allonge inutilement de 96h à 144h la durée de validité de l’ordonnance du juge des libertés et de la détention autorisant la visite domiciliaire d’un étranger assigné à résidence, au prétexte de permettre aux forces de l’ordre de procéder plus aisément aux opérations de visite lorsque les décisions sont obtenues au début des weekends ou la veille de jours fériés. Un délai de 96h, c’est à dire de quatre jours, parait déjà tout à fait suffisant pour faire face à ces contraintes. Par ailleurs, il est amusant de constater que, pour les rapporteurs, les contraintes des week-end et des jours ne doivent être prises en compte que lorsqu’il s’agit de donner plus de latitude aux mesures de contrainte, mais pas lorsqu’il s’agit d’assurer l’effectivité du droit au recours des requérants étrangers.

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