Amendement N° 1061 2ème rectif. (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 14 novembre 2023
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 61 61 )

Déposé le 13 novembre 2023 par : Mme Berthet, MM. Bouloux, Pellevat, Mmes Petrus, Joseph, Puissat, Dumont, Belrhiti, MM. Lefèvre, Piednoir, Panunzi.

Photo de Martine Berthet Photo de Yves Bouloux Photo de Cyril Pellevat Photo de Annick Petrus Photo de Else Joseph Photo de Frédérique Puissat Photo de Françoise Dumont Photo de Catherine Belrhiti Photo de Antoine Lefèvre Photo de Stéphane Piednoir Photo de Jean-Jacques Panunzi 

Texte de loi N° 20232024-077

Article 10 quinquies

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Les mécanismes d’allègements de charges sociales patronales jouent depuis leur mise en place un rôle déterminant au soutien de la compétitivité des entreprises françaises, du fait d’un coût du travail plus élevé que pour les entreprises étrangères. Cet écart se creuse à mesure que le niveau de rémunération augmente (pour un niveau de rémunération à 2 SMIC, le coût employeur est 16% supérieur en France par rapport à l’Allemagne, différentiel qui s’élève à 42% pour une rémunération à 7 SMIC).

Dans une volonté de ralentir la dynamique des dépenses liées à ces allègements de cotisations patronales, le principe d’un gel de l’indexation des exonérations de cotisations d’assurance maladie et famille sur la valeur du SMIC au 31 décembre 2023 a été adopté à l’Assemblée nationale.

Un tel mécanisme aurait des conséquences particulièrement pénalisantes pour les entreprises et qui s’accroitraient au fur et à mesure des revalorisations du SMIC, conduisant à un renchérissement du coût du travail.

Les conséquences pour la dynamique de l’emploi seraient d’autant plus dommageables que seront principalement affectées par ce gel les entreprises du secteur industriel et les activités les plus touchées par la concurrence internationale, pourtant très dynamiques en matière d’emploi.

Les impacts en matière de commerce extérieur de la France seraient également extrêmement dommageables, et ce alors que nous enregistrons déjà un déficit record de notre balance commerciale en 2022 (54 Mds d’€, soit 2% du PIB).

Par ailleurs, au fur et à mesure de l’évolution du SMIC, le décrochage des modalités de calcul des points de sortie des exonérations maladie et famille du SMIC conduirait à renforcer les effets de seuil pour les entreprises, pouvant désinciter aux augmentations de rémunération.

Pour ces raisons, le présent amendement vise à supprimer cette disposition.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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