Amendement N° COM-23 rectifié (Irrecevable)

Commission des affaires sociales

Mise au point au sujet d'un vote


( amendement identique : )

Déposé le 16 janvier 2024 par : Mme Lassarade, MM. Daniel Laurent, Burgoa, Bouchet, Mme Micouleau, MM. Panunzi, Cadec, Mme Gruny, MM. Jean-Baptiste Blanc, Somon, Laménie, Genet, Mmes Marie Mercier, Dumont, MM. Sido, Belin, Bruyen, Gremillet.

Photo de Florence Lassarade Photo de Daniel Laurent Photo de Laurent Burgoa Photo de Gilbert Bouchet Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jean-Jacques Panunzi Photo de Alain Cadec Photo de Pascale Gruny Photo de Jean-Baptiste Blanc 
Photo de Laurent Somon Photo de Marc Laménie Photo de Fabien Genet Photo de Marie Mercier Photo de Françoise Dumont Photo de Bruno Sido Photo de Bruno Belin Photo de Christian BRUYEN Photo de Daniel Gremillet 

Texte de loi N° 20232024-147

Article 7

Remplacer la première phrase par une phrase ainsi rédigée :

« La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie verse une aide financière annuelle aux départements afin de contribuer au soutien à la mobilité des professionnels assurant des prestations d’aide et d’accompagnement à domicile, intervenant au sein des services autonomie à domicile mentionnés à l’article L. 313-1-3 du code de l’action sociale et des familles, et des masseurs-kinésithérapeutes réalisant des actes à domicile. »

Exposé Sommaire :

Les kinésithérapeutes, spécialistes du mouvement, sont parmi les premiers et les principaux professionnels de santé à intervenir au domicile de certains de leurs patients, le plus souvent pour de la rééducation de la déambulation.

Cet acte, essentiel au prolongement de l’autonomie de nos aînés et à leur maintien à domicile, est de moins en moins viable économiquement pour les kinésithérapeutes la pratiquant. De plus, de nombreuses contraintes matérielles en complexifie la réalisation.

Ainsi, un nombre croissant de professionnels sur le territoire n’est plus en mesure de proposer ces soins, ce qui a une incidence importante sur l’accès à cette offre de soins pour les personnes âgées.

Par conséquent, il est essentiel que cet acte puisse être revalorisé, afin que les kinésithérapeutes ne soient plus à perte lorsqu’ils l'effectuent ; et de créer des forfaits ou des dispositifs fiscaux permettant aux kinésithérapeutes d’obtenir le matériel nécessaire à la bonne réalisation de cet acte.

Le cas de l’acte de rééducation de la déambulation ne représente pas un problème isolé : de plus en plus de kinésithérapeutes craignent que l’absence de revalorisation de leurs actes, de manière générale, mette en danger leur capacité à répondre à leur mission de santé publique.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 40 de la Constitution par la commission des finances

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