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M. Bruno Retailleau. C’est décisif !
C’est un projet d’intérêt national !
M. Bruno Retailleau. Madame la Première ministre, depuis dimanche dernier, la France est sous le choc : Lola
Depuis dimanche, des voix s’élèvent pour que d’autres voix se taisent, pour imposer le silence, pour bâillonner le débat. Mais l’essence même de la démocratie, mes chers collègues, précisément, c’est le questionnement, c’est le débat. Le meurtre de Lola me rappelle un autre meurtre, qui m’avait touché personnellement. Le meurtrier, à l’époque,...
J’ai une double question à vous poser. Premièrement, reconnaissez-vous des défaillances de l’État, une part de responsabilité ?
M. Bruno Retailleau. Deuxièmement, que dites-vous aux Français pour que ces tragédies et ces drames ne se reproduisent plus ?
M. Bruno Retailleau. Madame la Première ministre, vous vous trompez en réduisant la mort de Lola à un simple fait divers.
Voyez-vous, je pense que la politique se diminue quand elle refuse le débat ; je pense que la politique ne peut pas se contenter de pleurer sur les conséquences, elle doit dénoncer aussi clairement les causes, elle doit affronter la réalité pour que ces meurtres ne se reproduisent plus.
(Protestations sur les travées des groupes RDPI et SER.) Vous devez prendre des décisions, tout de suite, pour aujourd’hui et pour demain.
Madame la Première ministre, vous êtes une responsable publique, et chaque responsable public doit avoir le courage d’affronter la réalité et doit protéger les Français avec une politique qui ne s’abandonne pas justement au laxisme et au laisser-faire migratoire. §
C’est relaté dans Le Canard enchaîné !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je tiens d’abord à saluer Mme la présidente de la commission des affaires sociales et Mme la rapporteure, que je félicite de son excellent travail. La France est aujourd’hui le pays des pénuries et des rationnements : pas seulement pour le carburant, pour l’électricité ou, cher ...
Des choix technocratiques nous ont fait abandonner la médecine et la santé aux mains de comptables et de technocrates. À l’époque, nous avions pensé qu’il suffirait, pour ralentir les dépenses de santé, de rationner l’accès aux médecins et d’en former de moins en moins. Des choix idéologiques nous ont conduits à tout miser sur une organisation...
Vous proposez que l’on ne fasse rien, une fois de plus ? Voilà bien l’impossibilisme français dans toute sa splendeur !
Monsieur le président, madame la Première ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, un débat sur la politique énergétique, sans vote et à une heure tardive, est-ce à la hauteur des enjeux ? Depuis l’été dernier, tout a été fait à l’envers. En juillet, on nous a demandé de délibérer sur le principe de la construction d’un terminal...
Il faudra en effet nous expliquer comment un pays comme la France, grand producteur et exportateur d’énergie, notamment électrique, peut en arriver à manquer d’électricité. Si les Français payent cher, dès maintenant, leur électricité, malgré tout l’argent public déversé et malgré le bouclier tarifaire, c’est parce que cette énergie est rare, ...
… mais c’est une blessure à notre ambition. On devait l’ouvrir en 2012, et elle n’est toujours pas finie. Elle va coûter trois ou quatre fois plus que prévu et il aura fallu faire venir des ouvriers américains pour en faire les soudures… C’est une blessure pour la fierté française, et je suis sûr que vous partagez ce sentiment. En outre, c’est...
Cet échec énergétique, quels en furent les ressorts ? Ces décisions ont-elles été fondées sur une véritable stratégie ? Je ne le crois pas. Elles ont le plus souvent reposé sur de la politique politicienne. Emmanuel Macron et ses gouvernements ont été en quelque sorte les exécuteurs testamentaires d’un accord passé entre Mme Duflot et Mme Aubry...
Or c’est inacceptable ! Autre remarque sur l’Europe : quand on n’a pas de stratégie, la seule stratégie que l’on a, c’est celle des autres, c’est-à-dire celle de Bruxelles et, à l’arrière-plan, celle de l’Allemagne. Vous en appelez à la solidarité, mais croyez-vous vraiment que l’Allemagne fait montre, aujourd’hui comme hier, de solidarité en ...
Non, je suis Européen, justement !