2006 interventions trouvées.
… ou n’ont pas atteint le stade de développement leur permettant de supporter le cadre scolaire. Les parents doivent conserver la liberté de choisir. Concrètement, en petite section, la sieste peut se faire l’après-midi à l’école ou à la maison.
L’enfant peut fréquenter l’école à mi-temps, ce qui est plus facile pour débuter une scolarité.
Il faut aussi se méfier des dérives : des parents peuvent choisir l’école comme mode de garde parce qu’il n’est pas onéreux. On peut le comprendre, mais cela est grave, car l’essentiel est l’intérêt de l’enfant. En commission, un amendement prévoyant que « tout enfant peut être admis, à l’âge de deux ans, dans une école maternelle ou une class...
Certes, notre rapporteur nous a répété qu’il ne s’agissait nullement, par cette proposition de loi, de rendre l’école maternelle obligatoire à partir de deux ans. Toutefois, ce texte vise à inscrire dans le code de l’éducation une contrainte pour les collectivités, qui devront être en mesure d’accueillir les plus jeunes enfants. Cela entraînera...
J’ai participé aux réunions du groupe de travail sur l’accueil des jeunes enfants. L’interrogation essentielle était la suivante : l’école s’adresse-t-elle aux enfants de deux ans ? Je rappellerai la citation de Françoise Dolto qui figure en tête du rapport de Monique Papon et de Pierre Martin : « Quand on dit deux ans et trois ans, c’est comme...
La relation entre obligation de scolarisation et résultats scolaires n’est pas réelle. En Finlande, l’école n’est obligatoire qu’à partir de sept ans. Or, ce pays se classe en tête des pays de l’OCDE dans les enquêtes PISA, comme nous le savons tous.
En commission, j’ai entendu notre rapporteur dire qu’un enfant de deux ans n’était plus un bébé. Pourtant, à cet âge, il est très rarement propre, et je crois savoir que la pédiatrie considère l’enfant comme un nourrisson jusqu’à trente-six mois. C’est donc un handicap sérieux en milieu scolaire. D’ailleurs, il faut rappeler qu’actuellement les...
Le transfert d’un monument historique de l’État à une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités peut répondre à deux logiques : soit la collectivité entend faire une utilisation culturelle du bien dont elle demande le transfert, soit elle n’appuie sa demande sur aucun dessein culturel. L’article 5 prévoit une distinction entr...
Car nous savons que c’est sur le terrain, dans la collectivité où se trouve le bien, que peuvent être initiés et développés les projets qui serviront au mieux le rayonnement du monument. Aussi devons-nous inciter les collectivités locales à agir pour les monuments historiques dont elles ont la chance de disposer sur le territoire et à en faire...
Il faut conserver la flexibilité de l'école maternelle. Pourquoi imposer la scolarité à trois ans, ou à quatre ans... ? Il vaut mieux permettre le développement de tous les enfants chacun à leur rythme.
L'école maternelle est un point fort de notre système éducatif et je veux rendre hommage aux enseignants qui font un travail remarquable. Instaurer une obligation de scolarité, en revanche, n'est pas une bonne chose. Cela reviendrait à supprimer la flexibilité actuelle, alors que les enfants se développent à des rythmes différents. Je pense sur...
S'il y a obligation, on ne pourra plus faire valoir le critère de propreté. Tous les enfants devront « pouvoir être accueillis ». Je trouve bien dommage d'exercer une pression psychologique sur les parents et les enfants à ce sujet.
Je voudrais attirer votre attention sur le dispositif du 1 % culturel qui, pendant très longtemps, a encouragé la création, a mis en valeur des créateurs et a permis de démocratiser l'art. Cette disposition est de moins en moins utilisée. On peut se demander pourquoi. Certes, elle est un peu complexe à mettre en oeuvre pour les collectivités te...
Madame la secrétaire d'État chargée de la jeunesse et de la vie associative, l’école constitue une étape essentielle de l’intégration citoyenne des enfants, en ouvrant à tous l’accès à l’ensemble des connaissances qui leur permettront de parvenir à l’autonomie et d’acquérir une formation. Or un certain nombre de constats nous imposent aujourd'...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, si l’on considère le nombre de questions orales et écrites ainsi que la densité des initiatives parlementaires sur le sujet, force est de constater que l’intérêt pour les langues et les cultures régionales est largement partagé au sein de notre assemblée. La proposition de loi r...
Enfin, il convient de rappeler que les dispositifs d’aide financière dont bénéficient les médias écrits et audiovisuels en français sont également ouverts aux médias qui utilisent les langues régionales. La presse en langue régionale peut bénéficier des aides à la presse, en particulier celles du fonds d’aide au développement des services de pr...
Tout à fait !
Depuis quelques semaines, l'Union européenne a engagé une vaste réflexion sur les perspectives financières pour la période 2014-2020. Notre commission s'est elle aussi saisie du sujet, comme en témoigne la discussion que nous aurons la semaine prochaine sur le cadre financier 2014-2020. Dans ce contexte, il m'a semblé intéressant que nous déb...
En l’espace d’une génération, l’école a ouvert ses portes à un nombre croissant d’élèves. Elle a relevé le défi de la massification : aujourd’hui, 66 % d’une classe d’âge obtient le baccalauréat, contre moins de 26 % en 1980. Néanmoins, nous sommes tous conscients que l’école doit évoluer : elle doit désormais relever le défi de la démocratisa...
Monsieur le ministre, je vous remercie de cette réponse. Il est vrai que la réorientation a toujours posé problème ; très souvent, elle était même impossible. Nous formons donc le vœu que beaucoup d’élèves puissent dorénavant en bénéficier.