Les amendements de Daniel Salmon pour ce dossier
108 interventions trouvées.
Les 66 hectares sont une moyenne. Or les moyennes cachent beaucoup de diversité. Il faut donc regarder les choses dans le détail. Vous évoquez la compétitivité. Or vous savez qu'il existe une certaine relativité dans les prix. Vous dites que le bio devrait être compétitif. Mais il l'est déjà, à condition que l'on fasse payer à l'autre agricult...
L’institution d’un haut-commissaire à la compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires françaises nous semble non seulement inutile, mais aussi contre-productive. L’article 1er vise à faire de la compétitivité-prix l’axe premier des politiques agricoles, alors que cet axe correspond à la course au moins-disant social et environnemen...
Ces amendements concernant le miel sont très intéressants. En effet, nous avons bien souvent affaire à une concurrence déloyale, puisque des mélanges à base de glucose et de mélasse sont présentés comme du miel, ce qui est problématique. Il est tout à fait significatif que nous ayons ce débat au moment où il est question des pesticides. Dans l...
Mon intervention avait pour but de montrer que tout était lié. Les interventions ne peuvent pas être à géométrie variable : les pesticides font partie du problème.
J'entends les arguments selon lesquels ces aides doivent être larges et indifférenciées. Pour nous, c'est non ! Nous avons des préférences. Nous estimons qu'il y a des modèles plus vertueux que les autres. C'est ce qui nous différencie. Nous ne sommes pas caricaturaux : nous avons des convictions ! Selon nous, il y a des modèles qui s'inscrive...
Ce que vous nous avez dit sur la moutarde montre bien qu'il y a deux modèles totalement différents. Vous nous parlez d'un modèle ouvert, libéral, où nous sommes en concurrence avec les Ukrainiens. Selon vous, pour être compétitif sur ce marché, il faut s'asseoir sur nos normes environnementales et essayer d'avoir le coût salarial le plus bas po...
J'entends les arguments selon lesquels ces aides doivent être larges et indifférenciées. Pour nous, c'est non ! Nous avons des préférences. Nous estimons qu'il y a des modèles plus vertueux que les autres. C'est ce qui nous différencie. Nous ne sommes pas caricaturaux : nous avons des convictions ! Selon nous, il y a des modèles qui s'inscrive...
Ce que vous nous avez dit sur la moutarde montre bien qu'il y a deux modèles totalement différents. Vous nous parlez d'un modèle ouvert, libéral, où nous sommes en concurrence avec les Ukrainiens. Selon vous, pour être compétitif sur ce marché, il faut s'asseoir sur nos normes environnementales et essayer d'avoir le coût salarial le plus bas po...
J'entends les arguments selon lesquels ces aides doivent être larges et indifférenciées. Pour nous, c'est non ! Nous avons des préférences. Nous estimons qu'il y a des modèles plus vertueux que les autres. C'est ce qui nous différencie. Nous ne sommes pas caricaturaux : nous avons des convictions ! Selon nous, il y a des modèles qui s'inscrive...
Ce que vous nous avez dit sur la moutarde montre bien qu'il y a deux modèles totalement différents. Vous nous parlez d'un modèle ouvert, libéral, où nous sommes en concurrence avec les Ukrainiens. Selon vous, pour être compétitif sur ce marché, il faut s'asseoir sur nos normes environnementales et essayer d'avoir le coût salarial le plus bas po...
Il y a des solutions ! Des producteurs de betteraves proposent du sucre bio ; il est vrai que cela entraîne parfois des baisses de rendement, mais c’est tout à fait possible.
Il faudrait sans doute réfléchir aux moyens de favoriser cette production en France. « Il n’y a pas de solution », « c’est inéluctable » : voilà ce qu’on entend tous les jours ! Il existe pourtant bien des possibilités, mais il faut avoir la volonté de les mettre en place, ce qui demande de travailler sur d’autres pratiques. Le directeur scie...
On peut continuer ainsi longtemps – faire le vide, stériliser les campagnes – et on aura de plus en plus de soucis. Prenons le taureau par les cornes.
M. Daniel Salmon. Regardons les choses en face et faisons attention à la terre que nous léguerons à nos enfants.
Cet amendement vise à réorienter le fonds prévu à l’article 3, axé presque exclusivement sur la recherche d’une compétitivité-prix via l’investissement, ce qui n’est pas souhaitable, vers une politique agricole prenant en compte une véritable définition de la compétitivité dans ses dimensions économique, sociale, environnementale et sani...
– sont trop petites. On est toujours dans ce rêve américain du toujours plus grand, avec plus de mécanisation.
Il convient, selon moi, d’orienter ces fonds vers une agriculture intensive en emplois et respectueuse de l’environnement, et non forcément vers des exploitations plus grandes et faisant la part belle à toujours plus de mécanisation.
Les 66 hectares sont une moyenne. Or les moyennes cachent beaucoup de diversité. Il faut donc regarder les choses dans le détail. Vous évoquez la compétitivité. Or vous savez qu’il existe une certaine relativité dans les prix. Vous dites que le bio devrait être compétitif. Mais il l’est déjà, à condition que l’on fasse payer à l’autre agricult...
Cet amendement devrait vous satisfaire, monsieur le ministre, mes chers collègues, car il vise à trouver un équilibre. À l’inverse de la logique proposée à l’article 12, nous proposons ici un principe de non-« sous-transposition » et de lutte contre les sous-réglementations en matière environnementale, sanitaire et de protection sociale. Il n...
Nous proposons de compléter le contenu du rapport relatif à la mise en œuvre des clauses miroirs, dont on parle si souvent, plus précisément en ce qui concerne l’article 44 de la loi Égalim. Ce dossier n’avance pas. Les moyens affectés par l’État pour protéger notre agriculture de la concurrence déloyale des produits importés qui ne sont pas c...