cosignée par Catherine Troendle, Christiane Hummel, Christiane Kammermann, Colette Mélot, Esther Sittler, Françoise Henneron, Isabelle Debré, Janine Rozier, Joëlle Garriaud-Maylam, Lucienne Malovry, Paulette Brisepierre, Adrien Gouteyron, Alain Dufaut, Alain Gournac, Alain Milon, Alain Vasselle, Auguste Cazalet, Benoît Huré, Bernard Fournier, Bernard Murat, Charles Ginésy, Charles Revet, Daniel Goulet, Denis Detcheverry, Dominique Braye, François Gerbaud, Gaston Flosse, Georges Gruillot, Jackie Pierre, Jacques Baudot, Jean Bizet, Jean François-Poncet, Jean-Paul Alduy, Joël Billard, Louis de Broissia, Louis Duvernois, Louis Grillot, Louis Souvet, Michel Houel, Paul Blanc, Philippe Marini, Pierre Hérisson, Pierre Martin, Rémy Pointereau, René Beaumont, Roger Besse, Roger Karoutchi & Simon Loueckhote
Mesdames, Messieurs, L'abolition de la peine de mort a été décidée en automne 1981 dans l'euphorie d'un état de grâce qui, sans aucun doute, pêchait par excès d'optimisme ou par sensibilité à sens unique, c'est-à-dire dans la seule considération de la clémence envers les criminels.
Cette abolition procédait d'une vision doctrinaire et irréaliste, selon laquelle l'individu ne serait pas responsable de ses actes.
Les motifs qui ont inspiré l'abolition de la peine de mort sont incompatibles avec l'humanisme républicain fondé sur le principe de la responsabilité personnelle, fondement de la dignité de l'homme.
Depuis lors, les Français assistent inquiets à une montée de la délinquance violente et du terrorisme.
Les malfaiteurs semblent faire de moins en moins cas de la vie humaine.
Chaque jour désormais ou presque, on enlève et on tue des enfants, on assassine des personnes âgées pour leur dérober leurs économies ; on n'hésite plus à ouvrir le feu sur les...
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