cosignée par Bariza Khiari, Claudine Lepage, Françoise Cartron, Gisèle Printz, Jacqueline Alquier, Maryvonne Blondin, Michèle André, Nicole Bonnefoy, Alain Anziani, André Vantomme, Bernard Piras, Charles Gautier, Claude Bérit-Débat, Claude Haut, Daniel Raoul, Daniel Reiner, David Assouline, Didier Boulaud, Didier Guillaume, François Rebsamen, Gérard Miquel, Jacky Le Menn, Jacques Berthou, Jean-Claude Peyronnet, Jean-Jacques Lozach, Jean-Jacques Mirassou, Jean-Marc Pastor, Jean-Marc Todeschini, Jean-Noël Guérini, Jean-Pierre Bel, Jean-Pierre Demerliat, Jean-Pierre Sueur, Louis Mermaz, Michel Teston, Paul Raoult, Pierre-Yves Collombat, Rachel Mazuir, Robert Navarro, Roland Courteau, Serge Larcher, Simon Sutour, Yannick Bodin, Yves Chastan & Yves Krattinger
Mesdames, Messieurs, Suite aux idées portées par les Lumières, la Révolution française a posé les bases de l'idée laïque, à savoir la liberté de conscience et de culte et l'obligation pour l'État de ne pas intervenir dans les convictions de chacun. « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses » énonce l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen.
Mais il faudra encore un siècle pour que, parallèlement aux combats pour la République, la laïcité s'impose.
Ce parallélisme est logique puisque la laïcité est un des fondements de la République.
La laïcité ne repose pas en effet sur la tolérance des différences mais sur l'égalité des citoyens.
Voilà pourquoi, comme le dit Jaurès dès 1893, « démocratie et laïcité sont deux termes identiques ». Cette reconnaissance dans la loi sera chose faite avec la liberté des cultes en 1791, l'instauration de l'école publique gratuite, laïque et obligatoire, en 1882, et...
1 commentaire :
Le 19/05/2014 à 10:38, L.D. a dit :
Bonjour,
Je réalise actuellement un étude sur le mécénat dans le cadre du spectacle vivant. Je m'étonne de ce que la possible éligibilité ainsi offerte à des SAS nationales n'est pas été étendue à d'autres sociétés à actionnariat exclusivement public. Bien évidemment, je songe ici aux sociétés publiques locales (SPL). L'amendement aurait pu tout à fait rendre facultative l'actionnariat étatique sans, me semble-t-il, modifier foncièrement l'esprit du texte. Je vous saurais donc gré de bien vouloir m'éclairer sur les motifs de ce choix.
Cordialement,
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui