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Avec quel succès !…
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, les crédits de la mission « Engagements financiers de l'État » sont, pour l'essentiel, ceux affectés au remboursement de la dette, enjeu majeur de notre souveraineté nationale. En effet, alors que près de la moitié de notre dette est détenue par des acteurs étrangers, nous ne pouvo...
Le Président nous faisait part de son « impatience d'agir ».
Il était, disait-il, animé d'une volonté de fer et du sentiment d'obligation d'une « transformation résolue et profonde, tranchant avec les années immobiles », pour « renouer avec l'esprit de conquête » et répondre à « une impérieuse attente ». Nous en étions tout retournés
Cette feuille de route présidentielle était claire et même éloquente : « réduire nos dépenses publiques pour éviter à nos enfants de payer le prix de nos renoncements ». Or nous connaissons aujourd'hui le prix de ce renoncement : 45 000 euros net pour chaque nouveau-né ! Dans son exhortation personnelle, le Président de la République allait m...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, les crédits de la mission « Engagements financiers de l’État » sont, pour l’essentiel, ceux affectés au remboursement de la dette, enjeu majeur de notre souveraineté nationale. En effet, alors que près de la moitié de notre dette est détenue par des acteurs étrangers, nous ne pouvo...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, les crédits de la mission « Engagements financiers de l’État » sont, pour l’essentiel, ceux affectés au remboursement de la dette, enjeu majeur de notre souveraineté nationale. En effet, alors que près de la moitié de notre dette est détenue par des acteurs étrangers, nous ne pouvo...
Les propos sont restés incantatoires, les actions lettre morte, et le Gouvernement assiste à sa propre impuissance devant une réalité budgétaire devenue inexorable et plus rude que jamais. Pour les plus croyants, les engagements se sont perdus dans les limbes, c'est-à-dire aux marges de l'enfer. Pour les âmes plus prosaïques, ils ont fini leur...
Le Président nous faisait part de son « impatience d’agir ».
Il était, disait-il, animé d’une volonté de fer et du sentiment d’obligation d’une « transformation résolue et profonde, tranchant avec les années immobiles », pour « renouer avec l’esprit de conquête » et répondre à « une impérieuse attente ». Nous en étions tout retournés
La feuille de route présidentielle était claire et même éloquente : « réduire nos dépenses publiques pour éviter à nos enfants de payer le prix de nos renoncements ». Or nous connaissons aujourd’hui le prix de ce renoncement : 45 000 euros net pour chaque nouveau-né ! Dans son exhortation personnelle, le Président de la République allait même...
La feuille de route présidentielle était claire et même éloquente : « réduire nos dépenses publiques pour éviter à nos enfants de payer le prix de nos renoncements ». Or nous connaissons aujourd’hui le prix de ce renoncement : 45 000 euros net pour chaque nouveau-né ! Dans son exhortation personnelle, le Président de la République allait même...
Cette promesse s’est évaporée. Même Bruno Le Maire ne vient plus devant le Sénat.
Les propos sont restés incantatoires, les actions lettre morte, et le Gouvernement assiste à sa propre impuissance devant une réalité budgétaire devenue inexorable et plus rude que jamais. Pour les plus croyants, les engagements se sont perdus dans les limbes, c’est-à-dire aux marges de l’enfer. Pour les âmes plus prosaïques, ils ont fini leur...
Pour notre part, nous voterons les crédits de ces missions, parce que nous avons proposé 5 milliards d’euros d’économies et parce que nous devons tenir nos engagements auprès de nos créanciers.
C'est toujours le brouillard londonien !
C’est toujours le brouillard londonien !
Voilà un gros succès !
M. François Bonhomme. Ouf !