501 interventions trouvées.
Vous avez été ministre du développement économique et du plan, puis ministre de l’économie et des finances en 1995. Vous n’avez pas non plus dit à vos amis de le faire, …
… ni lorsque vous souteniez M. Bayrou ni lorsque vous l’avez abandonné pour soutenir M. Sarkozy à la dernière élection présidentielle.
Ne vous drapez donc pas dans une probité candide ! Cela étant, point n’est besoin d’être polytechnicien pour savoir que notre pays a un problème de compétitivité.
Je le dis à nos amis de gauche, il suffit de lire, de voyager pour s’en rendre compte. Il suffit aussi de parler avec ceux qui sont victimes du chômage et qui ne tiennent pas des conversations de salon. Tel n’est pas non plus le cas ici, contrairement à d’autres endroits. Le CICE permet d’oser. Il offre enfin à notre pays un objectif. Ce dispo...
Voilà ce qui permettra aux gens de retrouver l’espoir et d’aller de l’avant. Tout le monde sait que, dans l’économie, il y a non seulement de la technique, mais il y a aussi de la psychologie. J’ai entendu beaucoup d’arguments dans ce débat ; certains ont émis des restrictions. Mais, de l’avis général, M. le rapporteur général a rédigé un très...
… si l’un de mes adjoints ne votait pas un volet essentiel de la politique communale, il devrait quitter son poste.
M. Jean Germain. Je le dis à nos amis écologistes, mais sans doute suis-je un esprit simple. En tout cas, je n’irai pas plus loin, car je viens de dire ce que beaucoup de nos collègues ont probablement sur le cœur.
Cet amendement vise simplement à utiliser, pour l’année 2013, le potentiel financier de l’année 2011 comme base de calcul pour la répartition des ressources du Fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux perçus par les départements. Nous reprenons là une proposition qui avait été adoptée en commission lors de l'examen ...
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi de finances rectificative est dans la ligne de l’action gouvernementale, qui tend à approfondir la construction européenne, manifester notre sérieux budgétaire et améliorer la compétitivité de notre pays. Ce projet de loi de finances rectificative renforce la cré...
… mais aussi dans certains rangs de la majorité.
Tout à fait ! Une mesure aussi décriée par des élus de différents horizons serait-elle forcément mauvaise ?
M. Jean Germain. Pas du tout !
Effectivement, le Président de la République et le Gouvernement font aujourd'hui des choix qui s’écartent quelque peu de la politique de droite menée ces dernières années, mais aussi d’un certain nombre de décisions retenues par la gauche lorsqu’elle était au pouvoir. Car il faut bien tenir compte du monde tel qu’il est aujourd'hui ! On a parl...
Pour créer des emplois, il faut tout de même des entreprises qui dégagent des marges !
Sinon ce n’est pas possible ! Qu’on m’explique comment créer des emplois si les entreprises n’enregistrent que des pertes ! Nous ne souhaitons naturellement pas revenir à une économie socialiste administrée, …
M. Jean Germain. … le réalisme socialiste ayant, en économie, à peu près le même succès qu’en peinture.
De surcroît, le crédit d’impôt compétitivité est soutenu par de nombreux économistes à travers le monde. Un certain nombre d’États des États-Unis ont du reste créé un dispositif de cette nature. Cela étant, cette mesure est-elle appliquée trop rapidement ? Et faut-il fixer des conditions à son application ? L’instauration de ce crédit d’impôt...
Faut-il vraiment, dans une telle conjoncture, prendre son temps, discuter, reprendre l’ouvrage encore et encore, le polir sans cesse ? Sûrement pas ! En tant qu’ancien professeur de droit, j’ai bien conscience que les règles de la procédure parlementaire sont quelque peu bousculées. Certes ! Mais, à mes yeux, les circonstances le justifient. O...
J’en conviens, mais le rapport Gallois n’en renferme pas moins des vérités, …
… j’en suis intimement persuadé. Voilà pourquoi il faut mettre en œuvre un certain nombre de préconisations de ce rapport, et le faire rapidement. Pourquoi ? Parce que les entreprises ont besoin de préparer leurs investissements ; parce que ce sont ces investissements qui, en définitive, vont créer la croissance et, partant, susciter des embau...