Les amendements de Jean-Pierre Michel pour ce dossier

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De quoi parle-t-on ? Lorsque l'on condamne un individu à une peine criminelle, on suppose qu'il est dangereux et risque de récidiver. La rétention de sûreté intervient après l'achèvement de la peine : c'est inadmissible. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs refusé d'y voir une peine, et s'est montré incapable de la définir.

De quoi parle-t-on ? Lorsque l'on condamne un individu à une peine criminelle, on suppose qu'il est dangereux et risque de récidiver. La rétention de sûreté intervient après l'achèvement de la peine : c'est inadmissible. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs refusé d'y voir une peine, et s'est montré incapable de la définir.

Je suis pour la suppression de cette anomalie. D'ailleurs, plus personne n'est aujourd'hui sous le régime de la rétention de sûreté. Ceux qui l'étaient sont désormais sous surveillance de sûreté, dispositif que je propose de maintenir.

Je suis pour la suppression de cette anomalie. D'ailleurs, plus personne n'est aujourd'hui sous le régime de la rétention de sûreté. Ceux qui l'étaient sont désormais sous surveillance de sûreté, dispositif que je propose de maintenir.

L'important, c'est que les individus dangereux soient suivis : avec la surveillance de sûreté, ils continueront de l'être. Je refuse en revanche qu'au moment de la condamnation, on puisse affirmer que dans vingt ans le condamné sera toujours dangereux et qu'il devra donc rester enfermé.

L'important, c'est que les individus dangereux soient suivis : avec la surveillance de sûreté, ils continueront de l'être. Je refuse en revanche qu'au moment de la condamnation, on puisse affirmer que dans vingt ans le condamné sera toujours dangereux et qu'il devra donc rester enfermé.

Avis défavorable. Le texte reprend la proposition de loi déposée par notre ancienne collègue Hélène Lipietz et votée au Sénat à l'unanimité en février dernier.

Avis défavorable. Le texte reprend la proposition de loi déposée par notre ancienne collègue Hélène Lipietz et votée au Sénat à l'unanimité en février dernier.

Avis favorable à l'amendement n° 94 qui étend le champ d'application et améliore la mise en oeuvre de la suspension de peine pour raisons médicales, créée par la loi Kouchner de 2002.

Avis favorable à l'amendement n° 94 qui étend le champ d'application et améliore la mise en oeuvre de la suspension de peine pour raisons médicales, créée par la loi Kouchner de 2002.

L'amendement n° 95 part d'une bonne intention mais il est mal rédigé et pourrait être interprété comme une incitation pour les juges à être moins rigoureux dans la gestion de la détention provisoire : avis défavorable en l'état.

L'amendement n° 95 part d'une bonne intention mais il est mal rédigé et pourrait être interprété comme une incitation pour les juges à être moins rigoureux dans la gestion de la détention provisoire : avis défavorable en l'état.

Cette proposition est très éloignée de l'objet du texte : individualiser les peines, prévenir la récidive. Je propose un avis défavorable, donc, sans me prononcer sur le fond.

Cette proposition est très éloignée de l'objet du texte : individualiser les peines, prévenir la récidive. Je propose un avis défavorable, donc, sans me prononcer sur le fond.

Cet amendement aurait davantage sa place lors de l'examen prochain du texte relatif à l'immigration. De plus, la délivrance d'une autorisation de travail à un étranger condamné à une interdiction du territoire, assigné à résidence, est contradictoire avec l'objectif de cette dernière mesure. Avis défavorable.

Cet amendement aurait davantage sa place lors de l'examen prochain du texte relatif à l'immigration. De plus, la délivrance d'une autorisation de travail à un étranger condamné à une interdiction du territoire, assigné à résidence, est contradictoire avec l'objectif de cette dernière mesure. Avis défavorable.

Je partage votre souci, mais la réflexion mériterait d'être poursuivie. La durée de conservation de ces données est aujourd'hui fixée par décret à 40 ans. La notion de « durée de conservation nécessaire » que vous introduisez pourrait paradoxalement être interprétée comme autorisant une conservation plus longue encore de ces informations biomét...

Je partage votre souci, mais la réflexion mériterait d'être poursuivie. La durée de conservation de ces données est aujourd'hui fixée par décret à 40 ans. La notion de « durée de conservation nécessaire » que vous introduisez pourrait paradoxalement être interprétée comme autorisant une conservation plus longue encore de ces informations biomét...

Je salue le courage de Christiane Taubira, qui tient son cap en dépit des attaques. Je salue aussi sa méthode, inédite dans le domaine de la justice, qui a fait précéder l'élaboration de ce texte d'un travail scientifique, sociologique, ouvert sur les expériences étrangères et, loin de l'émotion du fait divers, d'une utile confrontation des poi...