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Interventions en commissions de Jean-Pierre Michel


1289 interventions trouvées.

L'amendement n° 88 du Gouvernement me paraît bizarre. Il réserve aux associations les investigations sur la personnalité, alors que notre texte donne au juge la possibilité de choisir. Déjà que les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) ne sont pas très favorables au milieu associatif... Psychologiquement, il y a là une mala...

L'amendement n° 88 du Gouvernement me paraît bizarre. Il réserve aux associations les investigations sur la personnalité, alors que notre texte donne au juge la possibilité de choisir. Déjà que les services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) ne sont pas très favorables au milieu associatif... Psychologiquement, il y a là une mala...

Il serait déraisonnable d'établir une limite à quatre mois, car il faut mener une enquête et préciser le contenu de la peine. Dans certains cas, la prolongation pourra être utile. Nous verrons en CMP.

Il serait déraisonnable d'établir une limite à quatre mois, car il faut mener une enquête et préciser le contenu de la peine. Dans certains cas, la prolongation pourra être utile. Nous verrons en CMP.

Je suggère le retrait car son objectif est ambigu : faut-il interdire un complément d'investigations sur la personnalité en cas de violences volontaires ?

Je suggère le retrait car son objectif est ambigu : faut-il interdire un complément d'investigations sur la personnalité en cas de violences volontaires ?

Retrait, sinon avis défavorable. Il est préférable de laisser cette possibilité au juge dans des cas simples : si le préjudice est établi, pourquoi l'empêcher de prononcer des dommages et intérêts à titre définitif ?

Retrait, sinon avis défavorable. Il est préférable de laisser cette possibilité au juge dans des cas simples : si le préjudice est établi, pourquoi l'empêcher de prononcer des dommages et intérêts à titre définitif ?

Cette disposition avait été ajoutée par la commission des lois de l'Assemblée nationale, puis retirée en séance, à la demande du Gouvernement, qui estimait parfois légitime de conserver des règles spéciales pour les récidivistes. Dès lors que les sursis avec mise à l'épreuve sont prononcés dans le cadre de peines mixtes, ils peuvent se cumuler ...

Cette disposition avait été ajoutée par la commission des lois de l'Assemblée nationale, puis retirée en séance, à la demande du Gouvernement, qui estimait parfois légitime de conserver des règles spéciales pour les récidivistes. Dès lors que les sursis avec mise à l'épreuve sont prononcés dans le cadre de peines mixtes, ils peuvent se cumuler ...