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Interventions en hémicycle de Julien Bargeton


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J’écoute ce débat avec attention. Il est sous-tendu, au fond, par un désaccord philosophique, qui a été dévoilé par Roger Karoutchi. Notre collègue, citant Rousseau, nous dit que l’homme n’est pas bon.

Face à Rousseau se dresse une tradition bien connue, celle de Joseph de Maistre, qui déclarait n’avoir jamais vu d’homme, mais seulement des Français, des Italiens, des Russes – tout le monde connaît cette citation.

On voit bien qu’il y a là deux traditions qui s’affrontent – elles datent de la Révolution française : le rousseauisme, d’un côté, et, de l’autre, la réponse, qu’on peut qualifier de contre-révolutionnaire ou de réactionnaire, qui lui a été faite. Mais ce débat a été résolu, en France, par le moyen du parlementarisme. Entre Rousseau et Maistre...

Cette disposition met-elle en danger la société ? Non !

Met-elle en péril l’avenir de l’enfant ou l’amour qu’il va recevoir ? Non !

Cioran parlait de « l’inconvénient d’être né » ; personne ne choisit où il naît, et on ne saurait déduire, du type de famille où l’enfant est élevé, son bonheur ou son malheur. On le sait très bien : tous les types de famille peuvent être aimants ou, au contraire et malheureusement, dysfonctionnels. Je respecte néanmoins toutes les positions. ...

C’est la tradition réactionnaire qui s’exprime !

Quelle nature ? Natura naturata ou natura naturans ?

Voilà encore un débat extrêmement intéressant ! Certains l’ont dit, on ne peut pas nier le réel. Or faire de la politique, c’est se confronter au réel. Il y a bien une femme qui accouche et l’autre pas. Peut-on nier cette différence biologique ? Cela étant, j’insiste à nouveau sur les principes de liberté et d’égalité. Deux femmes ayant la vo...

… tandis que la proposition du Gouvernement permet de tenir compte de la réalité du projet parental.

C’est une solution plus satisfaisante que l’adoption. La navette permettra de régler un certain nombre de difficultés.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, ce projet de loi de finances est effectivement particulièrement fourni. De ce point de vue, il ressemble parfois plus à une averse tropicale qu’à une bruine bretonne. Toutefois, n’oublions pas que nous n’avons pas eu de projet de loi de finances rectificative. Nous ne so...

En effet ! En tout état de cause, il est curieux de tout rejeter au motif que certaines missions ne sont pas assez abondées et que les crédits manquent. Pourquoi n’avons-nous pas voté les crédits ? Parce qu’on a critiqué le fait qu’il n’y avait pas assez d’argent ! Il est quelque peu paradoxal de critiquer sans cesse l’insuffisante réduction d...