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Interventions sur "maladie" d'Alain Milon


51 interventions trouvées.

Si le but avait été d’acheter du matériel médical, j’aurais compris qu’il incombe à l’assurance maladie de prendre en charge ces emprunts, quand bien même il s’agit d’emprunts toxiques. Dans la mesure où ils devaient servir à la construction de bâtiments, nous devrions mener une réflexion – pas aujourd’hui, évidemment – pour déterminer si c’est bien au secteur de la santé et à l’assurance maladie de prendre en charge leur remboursement. Je crois en avoir déjà parlé : dans l’éducation nationale, le...

... en Europe ; elles ont diminué en valeur réelle depuis dix ans. Une baisse des prix de 1, 2 milliard d’euros des produits de santé aura un impact négatif inévitable sur l’innovation. En effet, le Gouvernement privilégie son plan de reste à charge zéro en optique, dentaire et prothèses auditives. Cette promesse présidentielle va coûter pas moins de 700 millions d’euros sur trois ans à l’assurance maladie pour rendre gratuit l’accès à un panier de soins dit « 100 % santé » de produits et services de faible qualité, puisque sans innovation. C’est ainsi que la couronne métallique sera gratuite, mais pas les prothèses beaucoup plus innovantes. Le résultat ne peut être autre qu’une tendance à la surconsommation de produits et services de faible qualité par la classe moyenne et un accès à la qualité l...

...ne complémentaire santé. Pour le reste, nous avons rejeté les objectifs de recettes et de dépenses pour 2016, ainsi que les projections pluriannuelles. Ce vote traduit notre désaccord de fond sur les arbitrages effectués depuis 2012 et que j’ai rappelés en discussion générale : alourdissement des prélèvements, ponctions sur la politique familiale, traitement insuffisant des déficits des branches maladie et vieillesse, en particulier du FSV. Le Gouvernement l’a relevé, plusieurs amendements adoptés en troisième partie induisent de moindres recettes. C’est notamment le cas de celui qui porte sur les prélèvements sociaux pour les non-résidents, mais, sur ce point, la fragilité juridique du dispositif proposé au regard de la jurisprudence européenne a été soulignée. J’observe néanmoins que, pendan...

...is 3 seulement ont reçu l'avis favorable du Gouvernement. Ce bilan statistique traduit à la fois le climat constructif dans lequel s'est déroulé le débat au Sénat, et les différences notables avec le texte de l'Assemblée nationale. Nous avons refusé de moduler les allocations familiales selon le niveau de revenu des familles, avons voulu aller plus loin dans la maîtrise des dépenses d'assurance maladie, et souligné la nécessité d'assurer l'équilibre à moyen terme des régimes de retraite par un nouveau relèvement de l'âge de départ à la retraite. Ainsi, dans les 69 articles restant en discussion, apparaissent des points de divergence significatifs.

Les députés sont passés très vite sur le compte pénibilité, dont les contours seront définis par décret. Comment, par qui et avec qui ? La loi reconnaît déjà les accidents du travail, les maladies professionnelles, l'invalidité, l'incapacité. La médecine du travail, elle, doit prévenir tous les risques : cancers, mais aussi silicose du boulanger, par exemple. Quant à la pénibilité, je ne sais pas ce que c'est, et je me pose beaucoup de questions sur le nouveau compte.

...n Roekeghem avait un avis sur la place de la vaccination dans le dispositif de lutte contre la pandémie et s'il avait été consulté sur la résiliation d'une partie des commandes de vaccins. Par ailleurs, quel jugement doit être porté sur l'organisation logistique de la campagne de vaccination et comment concevoir un dispositif de vaccination pandémique « révisable » en fonction de la gravité de la maladie et de la définition des populations cibles ?

a souhaité connaître les dépenses actuelles de la CNAMTS correspondant à l'indemnisation des professionnels de santé, via l'EPRUS ou directement. Une partie de ces dépenses doit-elle rester à la charge de l'assurance maladie ?

a souhaité connaître le bilan de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2009-2010 (nombre de personnes vaccinées, taux de couverture des populations à risque, coût pour l'assurance maladie). Il a en particulier demandé si la CNAMTS dispose d'estimations du nombre des vaccinations effectuées hors achats en officine (en entreprise, dans les administrations, dans les institutions...).

a rappelé qu'on avait aussi évoqué devant la commission d'enquête le climat de compétition féroce qui règne dans le monde de la recherche, la course pour l'élaboration de tests, la valorisation de brevets. Tout cela peut conduire les chercheurs à espérer - même inconsciemment - qu'une maladie arrive, et faire qu'objectivement leurs intérêts aillent dans le même sens que ceux de l'industrie. Peut-on lutter contre ces « convergences d'intérêts » ?

a souligné que la meilleure protection contre une maladie virale n'est pas obligatoirement la vaccination. Contre le sida et la grippe, ce sont le préservatif et le lavage des mains. Certes, ce sont des méthodes pas chères, et qui ne suffiraient sans doute pas à satisfaire les laboratoires pharmaceutiques... Mais comment expliquer le décalage dans la perception du risque entre les autorités sanitaires et la communauté scientifique d'une part, la popula...