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Interventions sur "enseignant" de Hélène Luc


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Tout au long de la discussion du projet Fillon, le groupe CRC avait démontré la nécessité d'assurer la réussite des élèves dès le plus jeune âge. C'est pourquoi, avec les enseignants et les lycéens, nous avons combattu la loi Fillon. D'ailleurs, il est bien dommage que le ministre devenu sénateur soit absent de cette discussion sur le budget de l'enseignement.

... c'est le moment que choisit le Gouvernement pour faire entrer en apprentissage les enfants de quatorze ans. Toutes les personnes compétentes et responsables, y compris des patrons, s'accordent à dire que les conditions ne sont pas créées à cet âge pour travailler. Des enseignants, des chercheurs, des élus réfléchissent à cette question et font des propositions. Il faut les entendre. Le Premier ministre a dit qu'il fallait mettre en place des sanctions parentales, comme si les parents ne voulaient pas de tout leur coeur, de toutes leurs forces la réussite de leurs enfants ! Si, parfois, ils n'en comprennent pas toute l'importance, c'est qu'eux-mêmes sont en difficulté ; ...

Nous sommes d'accord avec cet amendement et il faudrait effectivement que nous disposions maintenant d'une étude. Il s'agit d'une proposition que nous avons faite à plusieurs reprises. L'idée est de permettre aux élèves issus d'une famille modeste, qui n'ont pas forcément des moyens importants, mais qui sont motivés, de devenir enseignants grâce à un dispositif incitatif, IPES ou autre, peu importe le nom qu'on lui donne ! Je souhaiterais aussi revenir sur l'amendement n° 318 de M. Mélenchon, sur lequel je n'ai pu m'exprimer au moment où il a été examiné. A La Libération, des ouvriers qualifiés sont devenus enseignants et ils ont été nombreux, par la suite, à passer des concours. Leur rôle a été très positif. Certes, les conditi...

...sion de l'article 59, nous poursuivons notre combat en menant une action législative cohérente, dans le but d'assurer la pérennité des instituts universitaires de formation des maîtres. Comme nous l'avons dit hier à de nombreuses reprises au cours d'un débat précipité, nous ne pouvons pas accepter la disparition pure et simple de trente et un établissements publics chargés de la formation de nos enseignants et qui, depuis leur création, ont formé entre 20 000 et 30 000 enseignants par an. Nous croyons les chefs des établissements scolaires de nos circonscriptions et les membres des corps d'inspection lorsqu'ils affirment que ces étudiants sont bien formés. Cela ne signifie pas, monsieur le ministre, que cette formation ne peut pas être améliorée : les directeurs d'IUFM reconnaissent eux-mêmes qu'u...

L'académie de Créteil se trouve en grande difficulté, et le département du Val-de-Marne est placé parmi les derniers s'agissant des résultats au baccalauréat. C'est la raison pour laquelle, soutenus par les parents, les enseignants ont mené durant trois mois des luttes très dures, difficiles à supporter financièrement, dont certains ont encore à en assumer les conséquences actuellement. Le plan de rattrapage qu'ils avaient obtenu est maintenant largement grignoté. Ainsi, pour la rentrée scolaire 2005, il est prévu de supprimer cinquante et un postes d'enseignants dans les collèges du département. Il y a plusieurs années q...

...epuis l'arrivée des assistants d'éducation, de très nombreux documentalistes ne sont plus secondés, et ce sont toutes les possibilités offertes par les centres de documentation et d'information qui ont été diminuées. Monsieur le ministre, je vous demande d'étudier sérieusement cette question, parce que les documentalistes n'ont pas assez de moyens pour intervenir afin de compléter le travail des enseignants. Les documentalistes doivent pouvoir remplir complètement leur mission pédagogique et, de ce point de vue, il y a indiscutablement des améliorations à apporter.

...ais 544. Puis, en 1998, on assiste à une relance de la politique des ZEP et à la création de réseaux d'éducation prioritaires, les REP, avec mise en commun de ressources. L'objectif de cette nouvelle politique est de favoriser l'accès de tous au savoir, d'assurer la maîtrise de la langue, d'éduquer l'enfant à la citoyenneté, d'ouvrir l'école sur les quartiers et de permettre l'accompagnement des enseignants avec un pilotage. L'image des ZEP peut paraître négative, car leur nombre a doublé depuis leur création, mais sans renforcement de l'encadrement. En effet, la carte scolaire fait l'objet, chaque année, d'arbitrages délicats. Celle de 2005, conçue avec des dotations budgétaires en baisse, provoque déjà des mouvements d'humeur dans plusieurs régions et au sein de certains établissements, en tout ...

...e réponse à leurs attentes. Ils n'ont jamais nié qu'il fallait continuer à les faire évoluer, à améliorer la formation des maîtres, même si celle-ci, au fil des années, avait déjà beaucoup progressé et reconnaissent eux-mêmes que l'ampleur qu'il faut donner à ces IUFM n'a pas encore été atteinte. Pour mémoire, je rappelle que, pendant toutes ces années, les IUFM ont formé entre 20 000 et 30 000 enseignants par an. Bien entendu, des remarques sont faites sur la formation des maîtres, mais cela me paraît tout à fait normal. Les jeunes stagiaires sont appréciés et leur présence est non seulement bien accueillie, mais, de plus, souhaitée dans la plupart des établissements. Il faut dire qu'en treize ans des partenariats solides se sont noués entre les IUFM et leurs universités de rattachement et il e...

Nous ne voulons pas décevoir les parents, les enseignants, les lycéens et les étudiants, qui nous interpellent. Par nombre d'e-mails, de résolutions, de lettres, ils nous demandent de ne pas accepter ce projet de loi en l'état. Voilà ceux dont nous défendons ici les intérêts ! Ils nous demandent de le faire et nous le ferons jusqu'au bout ! Monsieur le ministre vous nous parlez sans cesse d'élèves en difficultés et de l'aide que vous voulez leur appo...

...es directeurs approuvent l'ancrage mieux affirmé des instituts au sein du système universitaire français. « La conférence des directeurs tient à réaffirmer le caractère national et pluridisciplinaire des IUFM qui ont pour mission de former, pour la nation, tous les professeurs des écoles, des collèges, des lycées généraux et professionnels, ainsi que les conseillers principaux d'éducation et les enseignants spécialisés. « L'état actuel du projet de loi, en particulier la référence à l'article L. 713-9, ne garantit pas le caractère pluridisciplinaire de la formation, notamment dans le cas où, par exemple, l'intégration de l'IUFM devrait se faire dans un établissement à dominante scientifique ou littéraire. « Un tel dispositif risque aussi de compromettre le caractère national de la formation des e...

Si les IUFM ont pour vocation de former les professeurs des collèges et des lycées, ils forment aussi les futurs professeurs des écoles. Or, le projet de loi en cours d'adoption ne saurait assurer une formation professionnelle de qualité aux enseignants des écoles maternelles et élémentaires de demain. Je dois vous faire part de la grande inquiétude des élèves des IUFM. Ils ont fait le point sur les textes disponibles : texte de loi amendé par les députés, projet de loi, projet de modifications du concours de recrutement des professeurs des écoles. Ce texte fait naître des inquiétudes fortes sur certains points qui touchent à l'ensemble de la...

Cela aura des conséquences graves sur la qualité des formations, comme sur leur durée, qui est actuellement de trois semaines. Une plate-forme, élaborée pour demander la garantie d'une véritable formation professionnelle des enseignants du premier degré, a été adoptée le 8 mars 2005 en assemblée générale de l'Intersyndicale des formateurs du centre de Seine-Saint-Denis et de l'IUFM de Créteil. Nous voulons, à ce moment de la discussion, dire que telle est également la demande des enseignants de la plupart des IUFM. Beaucoup d'autres questions restent sans réponse. Lors de l'élaboration de la carte contractuelle des préparation...

Monsieur le ministre, notre amendement, chacun l'aura compris, vise à refuser le prévisible démantèlement des IUFM et leur perte d'autonomie contenus dans votre projet de loi. Monsieur le ministre, nous ne pouvons accepter, au même titre que l'ensemble des directeurs, des personnels, des enseignants et des étudiants de ces instituts, la disparition brutale de trente et un établissements publics administratifs chargés de la formation des maîtres. Sans aucune concertation, ni consultation sérieuse et approfondie avec les intéressés, vous changez le statut des centres de formation, qui ont pourtant fait leurs preuves, ce dont vous semblez douter. Pendant dix-neuf ans j'ai été membre du consei...

Monsieur le ministre, vous réduisez la réforme de la formation à un changement statutaire des IUFM sans mettre en oeuvre ni le sens ni les moyens nécessaires à son amélioration. D'ici à 2015, près de la moitié des enseignants du premier et du second degré sera renouvelée. Le recrutement et la formation de ces dizaines de milliers de maîtres sont donc des enjeux majeurs pour la réussite des millions d'élèves qui seront scolarisés dans la première moitié de ce siècle. Ce sont des enjeux décisifs pour que ces nouveaux enseignants soient capables de travailler en équipes, de mettre en oeuvre des pratiques pédagogiques d...

Je tiens à élever une vive protestation. Monsieur le ministre, vous dépassez les bornes, car vous êtes très inquiet ! Vous savez ce qui se passe dans le pays ! Vous savez qu'il y a de grandes manifestations de lycéens, d'enseignants, de parents d'élèves

Mme Hélène Luc. En effet, les différentes catégories de la population ne supportent plus toutes les attaques que le Gouvernement conduit en ce moment, contre les enseignants, contre les emplois, etc.

...les élèves ? C'est impossible ! Je souhaite évoquer l'action des anciens groupes d'aide psychopédagogiques, les GAPP. Une équipe éducative constituée de psychologues et de pédagogues prenait en charge les élèves de la maternelle jusqu'au collège. J'en ai été le témoin dans plusieurs écoles, notamment dans l'établissement de ma commune de Choisy-le-Roi. D'ailleurs, il n'y a pas si longtemps, des enseignants me disaient que les parents d'élèves préféraient voir les psychologues plutôt que l'instituteur : ils leur apportaient une aide individuelle importante, parce qu'ils suivaient les enfants de la maternelle jusqu'au collège et qu'ils établissaient un contact fréquent avec la famille. Aujourd'hui, les RASED ne sont pas du tout à la hauteur des besoins. C'est pourquoi nous proposons la suppression ...

...ent-elles faire avec tous les problèmes qu'elles rencontrent ? Il faut aussi tenir compte du choc qu'a créé chez les enfants le départ du père. Dans ma permanence, je reçois de nombreuses familles qui me demandent de les aider. Comment le faire, sinon en proposant une aide et un suivi particuliers de l'enfant ? Or le professeur des écoles ne peut pas assurer ce suivi particulier. Il faudrait des enseignants qui ne s'occupent pratiquement que de ces élèves. C'est avant l'âge de treize ou quatorze ans que les élèves doivent être orientés dans des classes relais : dès qu'ils décrochent, il faut les rassembler par petits groupes de trois ou quatre. Je suis persuadée que l'on arriverait ainsi à récupérer de nombreux élèves. Au lieu de cela, le projet de loi d'orientation que nous examinons aujourd'hui ...

...nnue, est extraite de son livre intitulé La France pour tous. Le futur Président de la République pointait lui-même le coeur de ce qui fonde aujourd'hui nos propres craintes : l'exclusion de l'EPS des connaissances de base. Nous considérons que l'émergence de ce nouveau modèle scolaire a un sens politique. Nous avons l'intime conviction que le destin des différentes disciplines, de leurs enseignants, sera différent suivant qu'ils appartiennent ou non au « socle ». Qu'on le veuille ou non, il produit aujourd'hui de la hiérarchie ; il produira, demain, de l'exclusion. Personne ne peut aujourd'hui prédire de façon exhaustive l'effet différé qu'il joue autour de la définition du contenu de la scolarité obligatoire. Les enseignants d'EPS sont particulièrement mobilisés, vous le savez, pour la d...

Cet amendement est très important. Dans l'exposé des motifs, monsieur le ministre, vous indiquez que le système éducatif ne répond pas de façon satisfaisante aux défis du XXIe siècle, sans remettre en cause, dites-vous, la qualité de l'enseignement dispensé dans nos écoles. Mais vous ne dites quasiment rien sur ce qu'il faudrait faire pour permettre aux enseignants d'assumer complètement leur rôle. S'agissant de leur formation, ce n'est pas l'intégration de l'Institut universitaire de formation des maîtres à une université qui réglera le problème de la réussite des élèves. En effet, ce qui est au coeur du système éducatif, c'est la réussite des élèves. Il ne suffit pas de l'exprimer pour la réaliser ; il ne suffit pas de dire que votre réforme est ambitie...