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Interventions sur "médecin" de Maurice Antiste


7 interventions trouvées.

L’article L. 4301-1 du code de la santé publique définit l’exercice en pratique avancée des auxiliaires médicaux. Lors des débats parlementaires conduisant à son introduction en 2016, cet article a été complété par une notion de « coordination des soins par un médecin » dans la définition du cadre d’exercice des professionnels en pratique avancée. En réalité, le professionnel de santé en pratique avancée n’intervient pas sous la coordination d’un médecin. Il peut d’ailleurs être lui-même chargé de cette coordination. La publication des textes réglementaires relatifs à la pratique avancée étant désormais intervenue, et les cas d’usage de cette pratique plus cl...

Les derniers chiffres publiés le 12 octobre 2017 par l’Ordre des médecins concernant la démographie médicale sont particulièrement alarmants presque partout en France, notamment pour la médecine générale. La situation est également inquiétante pour certaines spécialités médicales. Dans le but de lutter contre l’aggravation de ce phénomène, le présent amendement vise à étendre aux médecins libéraux un dispositif de régulation à l’installation qui existe déjà pour plus...

...nts ne seraient pas concernés par la désertification médicale. Cette vue est profondément fausse. En effet, en 2014, l’INSEE rappelait que la Martinique souffrait d’une faible densité médicale, même si les temps d’accès aux professionnels de santé libéraux étaient réputés satisfaisants. L’INSEE comparait la situation de la Martinique à celle du département de l’Indre et estimait qu’il y avait 67 médecins généralistes pour 100 000 habitants. Avec la Guyane et la Guadeloupe, la Martinique se situe donc clairement en dessous de la moyenne nationale. Mais ce n’est pas tout. Pour les autres professions médicales, l’offre est encore plus faible, qu’il s’agisse des dentistes, des gynécologues ou des pédiatres, professions qui jouent un rôle important dans la cohésion et la santé d’une population. L’o...

...omédicales » conduisant à une modification de la prise en charge des soins des patients, leur promoteur et leur investigateur doivent déposer un dossier au comité de protection des personnes. Or les comités de ce type, se référant à l’article L. 1121-3 du code de la santé publique, émettent quasiment systématiquement un avis défavorable sur tout dossier de recherche dont l’investigateur n’est pas médecin, bien qu’il s’agisse de recherche en soins infirmiers. Il paraît donc nécessaire de corriger cet article du code de la santé publique, afin de développer la recherche infirmière en France et de la rendre compétitive à l’échelle internationale. Il s’agit d’offrir à la recherche en soins infirmiers la même reconnaissance que celle qui a été offerte en 2011 à la recherche en maïeutique.

...ge de la maladie. Les personnes les plus aisées pourront accéder à certains types de prises en charge ; les moins aisées devront y renoncer, voire modifier leur parcours dans la maladie, en particulier en changeant d’établissement de soins, de praticien, ou encore de pharmacien. Comme les dépassements d’honoraires relèvent des conventions conclues entre les organismes d’assurance maladie et les médecins, j’ai proposé d’aborder la question sous forme de demande de rapport, par le biais d’un amendement. Vous sachant également attentive à cette question du bien-être des patientes atteintes d’un cancer du sein et ayant subi une mastectomie, je serai heureux et attentif de voir vos propositions en ce sens.

J’observe que le débat semble être cantonné strictement à l’Hexagone. Je n’ai pas lu l’atlas publié par le Conseil national de l’Ordre des médecins, mais je peux dire que les territoires situés outre-mer ne sont pas logés à meilleure enseigne que l’Hexagone en matière de désertification médicale. J’en dirai davantage lorsque nous aborderons l’article 12 ter.

...nt de 22 % supérieure à la moyenne européenne, que financier, puisque 33, 5 milliards d'euros ont été dépensés à ce titre en 2013, dont 90 % sont remboursables par l’assurance maladie. Cet amendement tend ainsi à inscrire la déprescription pour les personnes âgées à l’agenda gouvernemental et à évaluer l’opportunité d’inclure cette dernière dans les critères de rémunération de la performance des médecins.