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En parlant du Président de la République, vous souvenez-vous du nouveau monde ?
Cette expression était populaire il y a 70 mois, lorsque Emmanuel Macron accédait à la tête de l’État. Or ce nouveau monde vient de produire le projet de loi le plus régressif depuis la loi Woerth de 2010. Il est absolument insupportable, monsieur le ministre, que vous fassiez payer le désarmement fiscal du pays à nos concitoyens, qui sont déj...
Caricatural !
M. Patrick Kanner. J’ose le dire : honte à vous !
M. Patrick Kanner. Après vous être laissé bâillonner par l’article 47-1 de la Constitution et par le Gouvernement, vous voulez à présent bâillonner l’opposition. C’est un scandale !
Sauf erreur de ma part, l’article 38 n’a jamais été utilisé dans cet hémicycle.
M. Patrick Kanner. Si vous y avez recours, c’est parce que vous avez été incapables de défendre vos arguments tout au long de ces cinq jours !
Pour notre part, nous nous sommes exprimés devant les Français, nous avons exposé nos arguments et notre projet de société ; vous, vous êtes couchés !
M. Patrick Kanner. Oui, monsieur le président, vous allez appliquer l’article 38, le règlement vous en donne la possibilité
Permettez-moi de rappeler que, dans sa décision du 11 juillet 2019, le Conseil constitutionnel a confirmé la réserve d’interprétation qu’il avait déjà formulée en 2015, selon laquelle « il appartiendra au président de séance d’appliquer ces limitations de temps de parole » – la clôture du débat, ce bâillonnage – « en veillant au respect des exi...
Eh bien, nous déposerons un recours devant le Conseil constitutionnel pour savoir si la sincérité de nos débats a été préservée dans notre hémicycle.
Monsieur le président, messieurs les ministres, vous sentez certainement que nous sommes dans une colère froide. Je regrette ce qui nous arrive collectivement, mes chers collègues. La droite sénatoriale a mis en marche une machine infernale, y compris en termes d’image – j’insiste sur ce point –, qu’elle n’est plus capable d’enrayer. Techniqu...
Je vous laisse en juger !
Cela fait du bien d’entendre la voix de l’outre-mer, ma chère Catherine Conconne. Mes chers collègues, je ne vous cache pas ma perplexité. Un quarteron de sénateurs est sur le point de s’exprimer. MM. Chasseing et Cadic nous diront un petit mot, …
… mais où est la droite ?
Votre silence, il est vrai, est particulièrement étonnant. Mes chers collègues, nous devons la vérité aux Français. Ils nous regardent au travers des médias qui nous suivent de manière attentive, chacun l’a bien compris, notamment en cette journée de mobilisation très forte. Vous avez décidé de ne pas vous prononcer à ce stade. Cela me déçoit...
Défendez ce qui vous semble bon dans cette réforme impopulaire, inutile, injuste et réactionnaire !
Vous reconnaîtrez, je pense, que nous avons tenu ce discours devant les Français pour défendre une autre vision de la société ; et nous continuerons jusqu’au dimanche 12 mars, à minuit ! Messieurs les ministres, nous vous demandons de prendre conscience qu’il faut maintenant retirer votre réforme !
Madame la présidente, je demande une suspension de séance de quelques minutes.
Cet article 1er bis est-il anodin, incolore, inodore, exotique ? Non ! C’est un article terriblement politique. Sans revenir sur les arguments de fond concernant la retraite par points, on dit que c’est l’amendement de M. Ferracci, …