Les amendements de Sébastien Lecornu pour ce dossier
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… je rappelle que, jadis – vous savez d’où je viens –, c’est en basculant d’euros courants en euros constants que le budget global des armées a été diminué, grignoté par l’inflation. Christian Cambon a raison d’émettre un avis défavorable sur cet amendement. Son adoption viendrait en effet caper l’ensemble des efforts consentis en ignorant tot...
Monsieur Retailleau, pour revenir sur l'aspect personnel que vous avez évoqué, je connais votre sincérité, que je ne me permettrai jamais de mettre en doute. Cela étant, j'ai l'impression qu'il est parfois difficile pour certains de créditer le Président de la République de l'augmentation des crédits militaires et que l'on cherche à amoindrir ...
Je dirai cinq choses, avec la même bonne foi. Je veux vraiment qu'elles soient comprises. Premièrement, vous examinez un projet de loi dont le rapport annexé prévoit 413 milliards d'euros de besoins militaires. Enfin, ce n'est plus vrai, j'y reviendrai dans mon quatrième point, car l'enveloppe a été portée à 416, 2 milliards d'euros, le Sénat ...
Deuxièmement, ne dites pas, en quelque sorte pour circonscrire le débat, que nous faisons du surbooking, monsieur de Legge : toutes les lois de programmation militaire ont toujours prévu des marges frictionnelles. J'ai voulu cette fois, par souci de transparence, en faire état au Parlement, mal m'en a pris. Je vous avoue que je le regret...
N'étant pas mon propre opposant, je vous répondrai que, l'inflation étant forte, les gains que procurent les reports de charges seront bien supérieurs à leur coût pour les industriels, …
... comme j'en ai fait la démonstration au sénateur de Legge dans un courrier. Cela étant, si, pour ne pas se déjuger, on finit par écraser des dispositifs qui sont bons pour le ministère des armées, je le regretterai, mais, c'est promis, je ne le ferai pas dans Le Figaro.
Enfin, et M. Laurent a raison sur ce point, si l'on n'intègre pas les marges frictionnelles dans la loi de programmation, il y a des risques d'évictions, soit dans d'autres politiques publiques de l'État – vous l'avez dit dans un autre argumentaire, monsieur Laurent, et techniquement, ce n'est pas faux –, soit au sein même des éléments du progr...
Si l'on ajoute l'achat de matériel, on dépasse les 413 milliards d'euros. C'est facile à comprendre ! Le raisonnement est implacable… Les opérations de maintien en condition opérationnelle, c'est différent. Le débat n'est pas le même que sur les marches. Débattre des marches, pour en revenir à la conversation que nous avons eue tous les deux, ...
Comme l’a indiqué M. le rapporteur, la loi intégrait déjà cette disposition. L’amendement étant satisfait, j’en demande également le retrait.
Le président Cambon vient d'évoquer l'aspect politique de cet amendement. Parfois, sur les réseaux sociaux, on oppose les uns aux autres les différents pans du budget de l'État – ce n'est pas ce que vous avez fait, monsieur Gontard. Je trouve qu'un tel raisonnement, très délicat et très difficile, a ses limites. Ensuite se pose la question plu...
Sur le fond, l’avis est favorable. On me signale toutefois une erreur de référence – une petite difficulté que l’on devrait pouvoir surmonter – : le code pénal distingue le harcèlement moral et le harcèlement moral au travail. Il fallait donc cibler non pas l’article 222-33-2-2 du code pénal, mais l’article 222-33-2 de ce même code. Pour que ...
Si cet amendement a été déposé au nom du Gouvernement, il repose également sur des motivations personnelles. J’ai en effet été confronté aux difficultés des familles et des conjointes ou conjoints de soldats tués en mission. Vous le savez, dans ces situations, on propose toujours au conjoint survivant, s’il le souhaite, d’intégrer le ministère ...
Monsieur Retailleau, pour revenir sur l’aspect personnel que vous avez évoqué, je connais votre sincérité, que je ne me permettrai jamais de mettre en doute. Cela étant, j’ai l’impression qu’il est parfois difficile pour certains de créditer le Président de la République de l’augmentation des crédits militaires et que l’on cherche à amoindrir ...
Je dirai cinq choses, avec la même bonne foi. Je veux vraiment qu’elles soient comprises. Premièrement, vous examinez un projet de loi dont le rapport annexé prévoit 413 milliards d’euros de besoins militaires. Enfin, ce n’est plus vrai, j’y reviendrai dans mon quatrième point, car l’enveloppe a été portée à 416, 2 milliards d’euros, le Sénat ...
Il est défavorable. Pierre Messmer avait une très jolie formule à propos de la dissuasion nucléaire dans les textes budgétaires. Il disait qu'à certains secrets militaires, il fallait adjoindre une forme de discrétion budgétaire. De fait, pour me trouver aujourd'hui de l'autre de la barrière, je puis vous dire que la structure même des crédit...
Deuxièmement, ne dites pas, en quelque sorte pour circonscrire le débat, que nous faisons du surbooking, monsieur de Legge : toutes les lois de programmation militaire ont toujours prévu des marges frictionnelles. J’ai voulu cette fois, par souci de transparence, en faire état au Parlement, mal m’en a pris. Je vous avoue que je le regret...
Deuxièmement, ne dites pas, en quelque sorte pour circonscrire le débat, que nous faisons du surbooking, monsieur de Legge : toutes les lois de programmation militaire ont toujours prévu des marges frictionnelles. J’ai voulu cette fois, par souci de transparence, en faire état au Parlement, mal m’en a pris. Je vous avoue que je le regret...
Parce que vous m'avez posé une question ! Vous m'avez demandé plusieurs fois en commission quelle part la dissuasion représentait dans le budget global. J'ai évalué ce qui était communicable au Parlement et je vous ai dit 13 %. Ensuite, vous avez déposé un amendement visant à caper les crédits consacrés à la dissuasion nucléaire à 13 %. Je vou...
N’étant pas mon propre opposant, je vous répondrai que, l’inflation étant forte, les gains que procurent les reports de charges seront bien supérieurs à leur coût pour les industriels, …
Je respecte votre position, mais je ne la partage pas. Vous me demandez pourquoi je vous donne un chiffre, je vous réponds que c'est parce que vous m'avez posé une question. Je pourrais à mon tour vous demander pourquoi vous avez repris mon chiffre dans un amendement ! C'est pour le caper ! Ce serait sans fin, comme l'histoire de la poule et d...