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La participation est une source de motivation formidable pour le personnel. Dès lors qu'il sait qu'une partie du bénéfice lui sera aussi distribuée, il fait plus attention, il travaille mieux, il se réjouit que l'entreprise fasse du profit. Voici ce qu'un syndicaliste m'a dit un jour : « Monsieur le président, votre système est formidable, par...

Il n'y a pas de lutte des classes : quand l'un gagne plus, l'autre aussi, en toute égalité. Voilà l'intérêt de la participation ! En plus, cela aboutit à augmenter l'épargne disponible. Monsieur le ministre délégué, vous auriez tout intérêt à développer la participation. Certains de vos amis m'avaient fait confiance à cet égard voilà quelques ...

M. Serge Dassault. Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je vais changer de registre par rapport à ce que nous avons entendu jusqu’à présent.

Je ne mettrai pas en valeur le régime précédent ; je formulerai des remarques générales et, si on me le permet, je donnerai quelques conseils. Le rétablissement rapide de notre équilibre budgétaire dépasse largement ce qui peut nous diviser, car cela concerne notre avenir et celui de tous les Français, quelle que soit leur appartenance politiq...

Nous sommes tous solidaires. C’est pourquoi je tiens à vous faire des propositions nouvelles. Elles visent à essayer d’éviter à la France la catastrophe financière qui nous menace et nous menacera de plus en plus, monsieur le ministre délégué, si vous continuez à augmenter nos dépenses et nos impôts, contre l’avis de Bruxelles et celui de la C...

Or, des faux pas, vous en faites beaucoup ! Croyez-vous qu’avoir institué l’impôt sur la fortune ait été bénéfique à notre économie ? Depuis trente ans, 90 milliards d’euros se sont évaporés, avec leurs propriétaires, pour être investis ailleurs. Ne pensez-vous pas que la faible croissance de notre économie en est la conséquence ? Pourquoi per...

… les grands cadres, les directeurs, les présidents, qui s’en iront. Quant à ceux qui ont un patrimoine, ils devront en plus payer l’ISF. Mais avec quoi ? Ils n’auront plus d’argent ! C’est de l’imposition à 120 % ! Aucun gouvernement socialiste ne nous avait imposé cela.

Si vous spoliez tous ceux qui créent de la richesse et des emplois, vous ne nourrirez pas la croissance tant attendue par notre Président. Au fond, vous êtes en train de tuer la poule aux œufs d or, car l’impôt tue l’impôt. C’est un principe universel. Vous ne semblez pas non plus vous soucier, pas plus d’ailleurs que vos prédécesseurs, de la ...

C’est vrai, mais vous continuez, nous continuons ! Vous persistez ainsi à augmenter notre dette avec des emprunts de fonctionnement, ce qui est une erreur financière dramatique, car l’on ne pourra jamais les rembourser. Ces emprunts se renouvelleront chaque année, parce qu’il n’y a pas de limite ! Je peux citer des cas. Les allégements de ch...

Or c’est ce que tous les gouvernements ont fait depuis 1982, qu’ils soient de gauche ou de droite, et c’est la raison de notre endettement. Puis il y a les contraintes sur les licenciements, que vous voulez encore aggraver, prétendument pour préserver l’emploi, alors qu’elles vont encore augmenter le chômage. Être empêchée de licencier dissua...

Seule la flexibilité permettra de favoriser l’emploi en France, car, dès que les chefs d’entreprise auront des commandes, ils augmenteront leurs effectifs. Monsieur le ministre du budget, l’économie est régulée par des principes simples, certainement pas par une quelconque idéologie ou par des négociations avec qui que ce soit qui n’aboutiront...

M. Serge Dassault. Il faut choisir entre l’égalitarisme, la morale et l’efficacité. Lorsque l’on est en faillite, on a besoin plus d’efficacité que de morale et d’égalitarisme.

Vous voulez pénaliser les entreprises qui appliquent des participations dérogatoires : vous allez tuer la participation, qui permet d’accorder à tout le personnel des éléments supplémentaires de rémunération. Ce n’est pas du socialisme. Socialistes, nous le sommes plus que vous !

Je termine donc en rappelant que l’urgence absolue est l’équilibre budgétaire. Avec mes propositions, vous résoudrez les problèmes, messieurs les ministres. Je doute que vous les mettiez en œuvre, mais il fallait que je les présente, car, si vous les appliquiez, la France ne serait plus menacée par des dégradations de sa notation et par des ha...

M. Serge Dassault. Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, je vais changer de registre par rapport à ce que nous avons entendu jusqu'à présent.

Je ne mettrai pas en valeur le régime précédent ; je formulerai des remarques générales et, si on me le permet, je donnerai quelques conseils. Le rétablissement rapide de notre équilibre budgétaire dépasse largement ce qui peut nous diviser, car cela concerne notre avenir et celui de tous les Français, quelle que soit leur appartenance politiq...

Nous sommes tous solidaires. C'est pourquoi je tiens à vous faire des propositions nouvelles. Elles visent à essayer d'éviter à la France la catastrophe financière qui nous menace et nous menacera de plus en plus, monsieur le ministre délégué, si vous continuez à augmenter nos dépenses et nos impôts, contre l'avis de Bruxelles et celui de la C...

Or, des faux pas, vous en faites beaucoup ! Croyez-vous qu'avoir institué l'impôt sur la fortune ait été bénéfique à notre économie ? Depuis trente ans, 90 milliards d'euros se sont évaporés, avec leurs propriétaires, pour être investis ailleurs. Ne pensez-vous pas que la faible croissance de notre économie en est la conséquence ? Pourquoi per...