Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Marie-Pierre MonierMarie-Pierre Monier :

... revoir les seuils de dédoublement des classes. La philosophie de la réforme du lycée ne peut se déployer correctement, les établissements étant obligés de réduire les spécialités et les options proposées. » Le rapport indique également que des groupes en travaux dirigés étaient à effectifs trop importants, en particulier quand il s'agissait de travailler avec de gros animaux, ce qui mettait les élèves en danger. Cette réalité s'impose encore à nous aujourd'hui. Il semble paradoxal de nous réjouir de la récente progression des effectifs d'élèves sans appeler au rétablissement indispensable des postes d'enseignants pour assurer des conditions d'apprentissage à la hauteur de cette progression. Je rappelle qu'entre 2017 et 2022 quelque 316 postes ont déjà été supprimés. Je sais que, sur toutes ...

Photo de Christian BilhacChristian Bilhac :

Cet amendement vise, dans un souci d'équité, à titulariser quarante-six enseignants dans l'enseignement technique agricole. Depuis la réforme du bac, les élèves de l'enseignement général peuvent choisir entre trois spécialités. Dans les lycées agricoles, le manque de moyens est tel que les élèvent n'y ont jamais autant de choix : ils sont limités le plus souvent à une seule spécialité, parfois à deux.

Photo de Colombe BROSSELColombe BROSSEL :

Cet amendement tend à porter le montant des bourses accordées sur critères sociaux de l'enseignement agricole à son niveau de 2022. J'ai du mal à comprendre la situation actuelle. Le nombre d'élèves dans l'enseignement agricole augmente – faiblement, mais il augmente. Monsieur le ministre, lors de votre venue devant la commission, nous nous sommes retrouvés autour d'un constat partagé sur le profil de ces élèves, notamment le fait qu'ils sont souvent issus de familles modestes. Malgré cela, nous voilà contraints de défendre un amendement pour aligner le montant des bourses sur celui de 202...

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud, rapporteur spécial :

Si le nombre d'élèves dans l'enseignement agricole augmente, c'est parce qu'il y en a davantage en apprentissage. Le nombre de boursiers « purs », lui, baisse, mais leur niveau de prise en charge reste inchangé : avis défavorable.

Photo de Ahmed LAOUEDJAhmed LAOUEDJ :

La crise de la covid-19 a révélé et accru la souffrance psychologique à laquelle de nombreux élèves agriculteurs sont confrontés quotidiennement. Alors que tous les élèves devraient pouvoir bénéficier d'un suivi psychologique, force est de constater que tel n'est pas le cas. Les établissements d'enseignement agricole privés sous contrat ne disposent pas, à ce jour, d'infirmières scolaires psychologues. Certes, des outils existent, comme les modules d'éducation à la santé : ils sont utiles, m...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

Je l'ai dit, nous devons attirer de nouveaux publics vers l'agriculture, pour assurer les défis – les deux, pas l'un ou l'autre – du renouvellement des générations et de la transition agroécologique. Favoriser l'attractivité passe par une communication auprès du public, des établissements d'enseignement général, des élèves, pour valoriser ces métiers essentiels. Notre enseignement agricole est de qualité, nous le reconnaissons tous ; malgré un contexte budgétaire difficile, nous nous devons de lui donner les moyens de communiquer sur la qualité de ses formations. Or le budget destiné à la communication sera en baisse en 2024. Voilà qui est difficilement compréhensible, voire contradictoire avec les objectifs du ...

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Même si je connais la réponse que va nous apporter le rapporteur spécial sur le sujet, je tiens à présenter cet amendement, qui vise à rétablir a minima quinze ETP pour assurer les dédoublements obligatoires nécessaires à la pédagogie et à la sécurité des élèves. Il importe de retrouver des conditions pédagogiques normales, afin d'assurer la sécurité optimale des élèves et des étudiants lors des travaux dirigés nécessitant l'emploi de matériel dangereux dans des laboratoires ou d'animaux.

Photo de Annick BillonAnnick Billon :

Que le budget soit en hausse, je l'entends bien. Mais, comme plusieurs de nos collègues l'ont souligné lors de la discussion générale, cela n'entraîne pas une hausse de la qualité des enseignements, comme le niveau des élèves le démontre. Il convient donc, aussi, de nous préoccuper des conditions d'accueil.

Photo de Colombe BROSSELColombe BROSSEL :

Nous revenons, avec cet amendement, aux professionnels de santé scolaire. Plusieurs d'entre nous, au cours de nos travaux, ont mentionné les chiffres proprement stupéfiants en la matière, en ce qu'ils dessinent une véritable carte des inégalités dans l'accompagnement des élèves. Je les redonne : un médecin pour 12 000 élèves et un infirmier pour 1 600 élèves. Sans un accroissement des postes budgétaires, il n'y aura pas de véritable accompagnement des enfants, car il n'y aura pas suffisamment d'adultes présents à leurs côtés pour détecter tous les maux dont ils souffrent. Une fois ce rappel fait, je précise qu'il importe également d'accroître, et c'est l'objet de cet...

Photo de Colombe BROSSELColombe BROSSEL :

Je continue de tracer le sillon que nous avons ouvert. J'espère que cet amendement, que je ne retirerai en aucun cas, pourra connaître le même avenir que le précédent. Oui, il faut renforcer les moyens des personnels médico-sociaux déjà présents, pour leur permettre d'accompagner au mieux l'ensemble des élèves, pour renforcer l'attractivité du métier. Ces personnels doivent pouvoir être mis en capacité de réaliser les bilans nécessaires ; les élèves, Annick Billon y a fait allusion, doivent pouvoir disposer de suffisamment de lieux d'écoute. Monsieur le ministre, puisque vous avez dit vouloir « plus de bonheur à l'école », faisons tout notre possible pour que les élèves aient suffisamment d'enseignan...

Photo de Colombe BROSSELColombe BROSSEL :

...sur les suppressions de postes. Vous aviez une occasion absolument extraordinaire de baisser le taux d'encadrement dans les classes de ce pays, comme de mieux accompagner financièrement les familles dans un moment où elles ont objectivement besoin de l'être. Cessez donc de ne me répondre mécaniquement que par des chiffres et de justifier la baisse du budget par la baisse concomitante du nombre d'élèves et, par conséquent, de demandes de bourse. Accompagnez les familles, pour que les enfants puissent vivre une scolarité dans laquelle l'école de la République et la solidarité nationale jouent tout leur rôle. Mes chers collègues, je vous le demande instamment : votez cet amendement, qui consiste très simplement à porter le montant des dotations attribuées aux bourses à 30 millions d'euros. C'es...

Photo de Mathilde OLLIVIERMathilde OLLIVIER :

...e les différentes formes de haine et de discrimination, contre l'antisémitisme, le racisme ou encore la haine contre les personnes LGBTQIA+. Mais ce gouvernement les laisse seuls dans ce combat. Souffrant d'un sous-effectif chronique, ils ne peuvent consacrer suffisamment de temps à cette dimension essentielle. Il importe donc d'augmenter les effectifs pour leur laisser plus de temps avec chaque élève. L'État devrait aussi aider les enseignantes et enseignants à identifier les bonnes pratiques, les approches à adopter et les contenus pertinents à intégrer dans leurs cours en matière de prévention. Certes, des dispositifs existent déjà, mais ils restent parcellaires et ne sont pas du tout à la hauteur des enjeux. Des formations à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les LGBTphobies ...

Photo de Aymeric DUROXAymeric DUROX :

...lent, pour les mathématiques, du prix Nobel : distribuée tous les quatre ans, elle en tire peut-être un prestige encore plus grand. À la différence des États-Unis, qui comptent parmi leurs lauréats de nombreux thésards et postdoctorants naturalisés, nos médaillés Fields sont tous des chercheurs français. La France est donc une nation très forte de ce point de vue. Pourtant, les résultats de nos élèves sont catastrophiques. Or nous avons besoin de former des talents pour construire les centrales de demain, les lanceurs dans la lignée d'Ariane 6, pour bien préparer l'avenir. Cet amendement vise donc à relancer l'enseignement en mathématiques par un recrutement proactif et attractif de 200 enseignants en mathématiques dans les lycées, pour un montant de 9 millions d'euros.

Photo de Laure DarcosLaure Darcos :

...bat pour les maths en première et terminale. Vous avez fait déjà un premier pas en les réintégrant dans le tronc commun de la classe de première, mais cela ne sert à rien si elles ne figurent pas également dans celui de la classe de terminale. Au-delà d'envisager un réapprentissage complet et une autre manière d'enseigner les maths, et ce dès le primaire, il est urgent de permettre à davantage d'élèves de terminale, futurs bacheliers, d'aller vers les études scientifiques, numériques et d'ingénierie.

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

...lus, de telle sorte que la création de ces territoires soit officialisée au plus tard au tout début de l’année 2024. Outre ces politiques spécifiques, qui sont le pivot de cette stratégie pour les territoires ruraux, je veux citer bien évidemment les stages de réussite, l’école ouverte, le dispositif Devoirs faits et les cordées de la réussite, qui ont déjà concerné spécifiquement près de 37 000 élèves des territoires ruraux. Nous avons évidemment le souhait de conduire une politique en faveur de l’équité. C’est pourquoi le taux d’encadrement des élèves dans les territoires ruraux est plus élevé qu’en milieu urbain : le ratio est de 20, 28 enfants par classe dans les communes rurales éloignées et de 21, 2 dans les communes rurales, alors que le ratio moyen national est de 21, 7.

Photo de Bruno BelinBruno Belin :

...mmerce repris en milieu rural, tout cela est insuffisant ! D’autre part, s’agissant des questions scolaires, qui font l’objet de mon interrogation, j’entends que 185 territoires éducatifs ruraux vont être expérimentés. Si l’on ramène ce chiffre à l’ensemble des départements, cela donne une moyenne de deux pour chacun d’entre eux. Nous ne pouvons nous en satisfaire. De même, évoquant le nombre d’élèves par classe, vous pointez la différence de ratio entre les classes qui sont situées en zone rurale et celles qui se trouvent en zone urbaine. N’oubliez jamais, cependant, que les enfants vivant en milieu rural passent beaucoup de temps dans les cars scolaires. C’est pourquoi il convient d’être très attentif à la cartographie des regroupements pédagogiques. Vous parlez de plans à trois ans – c’es...

Photo de Éric GoldÉric Gold :

Monsieur le ministre, j’ai été interpellé par une équipe de soutien linguistique de mon département qui s’occupe de la bonne intégration, en milieu scolaire, des élèves arrivés récemment sur le territoire et ne parlant pas le français. L’obligation d’instruction vaut dans notre pays pour les jeunes de 3 ans à 16 ans. Cette règle s’applique également aux nouveaux arrivants, même ceux dont la langue maternelle n’est pas le français. Pour leur donner les mêmes chances de réussite, un soutien spécifique, notamment linguistique, est prévu. Cependant, pour les pro...

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

Monsieur le sénateur Éric Gold, la scolarisation et l’accueil des élèves allophones nouvellement arrivés en France répondent d’abord, bien sûr, aux prescriptions du code de l’éducation, mais ils sont au cœur de l’attention du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse. Dans un contexte marqué notamment par l’arrivée d’enfants de réfugiés ukrainiens depuis mars 2022, tous les acteurs de l’éducation nationale se mobilisent pour accueillir et scolariser au se...

Photo de Mélanie VogelMélanie Vogel :

Monsieur le ministre, voilà quelques mois, j’ai eu à Barcelone une discussion très difficile avec les parents d’une élève – des parents angoissés et très en colère –, qui me faisaient part des faits d’agression sexuelle et de pédocriminalité dont avait été victime leur petite fille à l’école maternelle française de Barcelone. Ces faits, ils les avaient confiés au proviseur, l’alertant d’un comportement qu’il avait trouvé inquiétant. Puis, quelques mois plus tard, quand la parole de leur fille s’est libérée et que l...

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

...la prévention des abus sexuels s’intègrent au même titre que le harcèlement ou toute violence ou toute discrimination à l’école dans les parcours citoyens et les parcours éducatifs de santé que les établissements doivent mettre en place dans le cadre de leur projet éducatif. Ensuite, la prévention des situations de violence ou de harcèlement est pensée dans le cadre de la formation générale de l’élève et peut, du reste, faire l’objet de partenariats structurés avec le monde professionnel ou associatif local, dont l’expertise complète souvent celle des enseignants. En outre, une attention particulière est accordée à la parole des élèves sur le sujet. À cet égard, de nouvelles exigences seront introduites dans les critères d’homologation dès l’année scolaire 2023-2024. Enfin, chaque année, les...