Interventions sur "eau"

1617 interventions trouvées.

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

En milieu rural, les constructions peuvent être dispersées dans la nature ou regroupées en lotissements, souvent à proximité d'un oued qui voit l'eau passer une fois de temps en temps. On peut réaliser un ouvrage de franchissement avec des enrochements. Vient la catastrophe. Les mesures qui permettent de régler les problèmes de crues décennales ne sont pas suffisantes pour des crues plus importantes mais engagent la responsabilité de la commune contre laquelle les riverains peuvent se retourner.

Photo de Alain DufautAlain Dufaut :

Pas forcément ! Les aménagements pour vivre au premier étage coûtent cher. Les pertes sont à chaque fois importantes, y compris pour ceux qui ont des activités agricoles : tous les vergers sont morts lors des crues de 2003. L'eau y est restée trois jours.

Photo de Alain DufautAlain Dufaut :

Il y a une question de principe à laquelle je n'ai jamais eu de réponse. A une certaine époque, j'avais beaucoup travaillé sur les PPRI, lorsqu'ils sont entrés en vigueur. Le Sénat m'avait désigné dans un comité sous l'égide de Nelly Ollin. On avait dit -cela figure dans toutes les compte rendus- que les PPRI, une fois approuvés, n'étaient pas forcément figés dans le temps. Ils devaient être évolutifs. Lorsque des élus d'un bassin-versant -communautés de communes ou d'agglomérations- se demandent comme...

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

On a évoqué les liens avec la police de l'eau. Nous avons reçu l'ONEMA et il remonte de nos déplacements sur le terrain un cri unanime : la police de l'eau nous empêche d'agir ! Dans la vallée de la Nartuby, en 2010, on sait que si la crue a pris cette allure dramatique, c'est du fait de deux lâchés d'eau dus à des embâcles, la Nartuby n'étant plus entretenue depuis longtemps. C'est bien plus que le résultat qu'une crispation sur les object...

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Une plainte unanime monte du terrain : la police de l'eau fait du zèle, intervenant et verbalisant, nous disent les acteurs de terrain, à temps et surtout à contretemps. Pour ne rien vous cacher, c'est la raison principale pour laquelle nous vous avons fait venir. Résultat, les cours d'eau ne sont plus entretenus, ce qui parfois d'ailleurs arrange bien ceux qui en auraient la responsabilité. Prenons le cas de la Nartuby en s'appuyant sur l'étude qui a é...

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Une taxe spécifique alimente les établissements publics fonciers régionaux. Pourquoi ne pas envisager un tel système pour l'eau ?

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Est-il normal que le poids de l'aménagement des cours d'eau repose seulement sur certaines communes ?

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Vous travaillez beaucoup pour les préfectures, pour un tiers de votre activité environ. Comment cela fonctionne-t-il ? Les préfectures, touchées par la RGPP, sont certainement heureuse de s'appuyer sur vous...

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Cette révolution ne fait-elle pas aussi des dégâts ? Des rumeurs délirantes se répandent à grande vitesse sur ces réseaux.

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Ce point est essentiel car outre les dégâts que peut occasionner un cours d'eau, le ruissellement urbain est l'une des causes majeures de calamités.

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

C'était peut-être le cas à l'origine mais de nombreux travaux ont été réalisés à Lyon, au niveau des zones d'extension de crues. Le préfet de PACA nous a expliqué qu'il était normal d'envoyer l'eau dans les parties plates et rurale pour protéger la ville.

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

...rrain et évaluer l'étendue des dégâts sur chaque commune impactée sont peu nombreux. Leurs conclusions, qui font l'objet d'une synthèse générale, introduisent en outre des éléments d'incertitude. Par ailleurs, je souhaiterais connaître votre opinion sur la question des biens éligibles. Très souvent, en effet, la collectivité, qui est amenée à se substituer aux riverains pour équiper des cours d'eau, se voit refuser l'indemnisation au prétexte qu'il ne s'agit pas d'un bien communal et que les riverains sont responsables. Or le maire est contraint, s'il veut protéger la population, de réaliser des travaux même sur des terrains qui n'appartiennent pas à la commune. En outre, les indemnisations ne sont attribuées, selon la loi, que pour rétablir les aménagements à l'identique, alors que parfo...

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Pourquoi la bonne anticipation observée en novembre 2011 n'a-t-elle pas pu se vérifier aussi lors des inondations de juin 2010, au cours desquelles la moitié des véhicules du SDIS se sont retrouvés pris par l'eau, la mobilisation d'hélicoptères ayant été le fait du préfet du Var lui-même, et non du dispositif que vous nous avez exposé ? Il me semble difficile de comparer les deux inondations ; de fait, l'épisode de 2011 présente l'avantage d'entrer dans les modèles. A ce titre, pouvez-vous nous en dire davantage sur les différences qui séparent les deux événements ?

Photo de Pierre-Yves CollombatPierre-Yves Collombat, rapporteur :

Là est la question. Faut-il vraiment qu'il y ait un seul décideur, c'est-à-dire que le système soit si hiérarchisé et centralisé au niveau du préfet ? Ne devrait-on pas donner plus de latitude aux acteurs de terrain ? Les formations ne devraient-elles d'ailleurs pas consister plutôt qu'à transmettre des consignes, à apprendre les bons comportements dont les événements de juin 2010 ont montré toute l'importance lorsque les événements ne se déroulent pas comme prévu, et que l'on en est réduit au moyens du bord ? Il n'y avait plus de c...

Photo de Jean-Paul FournierJean-Paul Fournier :

...t que de passage, alors que les risques diffèrent d'un département à un autre. Celui qui connaît le mieux le terrain demeure le maire. Parallèlement aux outils modernes qui ont été évoqués, il en est d'autres plus faciles à mettre en place. Maire de Nîmes, ville qui a connu des inondations très importantes en 1988 et en 2002, je connais les chemins et les voies susceptibles d'être envahis par l'eau, ce qui m'a conduit, outre des barrières, à mettre en place de batardeaux. On peut rapidement mettre en place ces petites mesures. Les maires sont naturellement en première ligne, mais certains manquent de formation. Selon les cas, on peut ou non construire ; parfois, il faut des pilotis. On cite toujours le cas de Nîmes, alors que nous avons fait des travaux et que les habitants veulent être pr...