Amendement N° 36 3ème rectif. (Adopté)

Loi de finances rectificative pour 2006

Discuté en séance le 19 décembre 2006
Avis de la Commission : Sagesse — Avis du Gouvernement : Favorable

Déposé le 19 décembre 2006 par : MM. César, Gaillard, Beaumont, J. Blanc, Buffet, Bailly, de Raincourt, Peyrat, de Richemont, Valade, Mortemousque, Guené, Doublet, Pointereau, C. Gaudin, Mercier, Mmes Lamure, Troendle, Férat, Dini, M. Bordier.

Photo de Gérard César Photo de Yann Gaillard Photo de René Beaumont Photo de Jacques Blanc Photo de François-Noël Buffet Photo de Gérard Bailly Photo de Henri de Raincourt Photo de Jacques Peyrat Photo de Henri de Richemont Photo de Jacques Valade 
Photo de Dominique Mortemousque Photo de Charles Guené Photo de Michel Doublet Photo de Rémy Pointereau Photo de Christian Gaudin Photo de Michel Mercier Photo de Élisabeth Lamure Photo de Catherine Troendle Photo de Françoise Férat Photo de Muguette Dini Photo de Pierre Bordier 

Après l'article 34, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le dernier alinéa du III de l'article 302 bis MB du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Les redevables dont la partie variable de la cotisation due au titre des années 2003, 2004 et des périodes d'imposition débutant en 2005, 2006 et 2007 est supérieure de 20 % au total des sommes acquittées pour l'année 2002 au titre des taxes parafiscales instituées par les décrets n° 2000-1297 à n° 2000-1299 inclus et n° 2000-1339 à n° 2000-1344 inclus du 26 décembre 2000 sont autorisés à imputer le montant de cet excédent ainsi calculé sur le montant de la taxe à acquitter. »

Exposé Sommaire :

La taxe qui finance le développement et la recherche dans le secteur agricole repose sur le chiffre d'affaires des exploitations, ce qui ne va pas sans soulever des difficultés.

En effet, il ne s'agit pas des recettes, mais d'un résultat incluant notamment le coût des matières sèches. Dès lors, un déséquilibre s'opère entre les exploitants qui réalisent un chiffre d'affaires à partir de produits bruts et ceux qui transforment et valorisent leurs produits.

Afin d'éviter une hausse inconsidérée du montant de la taxe pour ces derniers - car des simulations révèlent que celui-ci pourrait doubler, voire tripler - le législateur a institué un plafonnement, à hauteur de 20 % supplémentaires par rapport au montant de la taxe ANDA acquittée en 2002 (laquelle était calculée sur la base du volume produit).

Ce plafonnement a été reconduit chaque année. D'une part, parce qu'il constitue un garde fou pour ces exploitants, et d'autre part, parce que les recettes globales résultant de la taxe ont largement atteint les objectifs prévisionnels.

Il est demandé que ce plafond soit maintenu en 2007, de façon à ne pas alourdir les charges pesant sur les exploitants et à ne pas susciter l'incompréhension chez ces derniers.

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