Amendement N° 228 (Rejeté)

Orientation et programmation pour la performance de la sécurité intérieure

Discuté en séance le 9 septembre 2010
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 2 septembre 2010 par : MM. C. Gautier, Anziani, Peyronnet, Bel, Mmes Klès, Boumediene-Thiery, MM. Sueur, Yung, Michel, Frimat, Repentin, Mmes Blondin, Bonnefoy, MM. Mahéas, Collombat, Sutour, Tuheiava, Collomb, Courteau, Guillaume, Berthou, Mme M. André, les membres du Groupe Socialiste, apparentés et rattachés.

Photo de Charles Gautier Photo de Alain Anziani Photo de Jean-Claude Peyronnet Photo de Jean-Pierre Bel Photo de Virginie Klès Photo de Alima Boumediene-Thiery Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Richard Yung Photo de Jean-Pierre Michel Photo de Bernard Frimat Photo de Thierry Repentin 
Photo de Maryvonne Blondin Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Jacques Mahéas Photo de Pierre-Yves Collombat Photo de Simon Sutour Photo de Richard Tuheiava Photo de Gérard Collomb Photo de Roland Courteau Photo de Didier Guillaume Photo de Jacques Berthou Photo de Michèle André 

Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Le président de la commission est immédiatement informé de cette décision et la réunit sans délai afin qu'elle donne un avis sur la mise en œuvre de la procédure de décision provisoire.

Exposé Sommaire :

Présentée comme une simple mesure de coordination, l'article 17 bis vise en fait à aligner sur une disposition visant la protection des cibles potentielles privilégiées pour des actions terroristes, une nouvelle hypothèse permettant au préfet de prescrire en urgence l'installation d'un dispositif provisoire de vidéosurveillance, sans prévenir la commission départementale de vidéosurveillance, en cas de manifestation ou de rassemblement de grande ampleur présentant des risques pour la sécurité publique.

Les auteurs de l'amendement considèrent que cette mesure, loin d'être anodine, illustre l'assimilation de la lutte anti-terroriste, législation d'exception, à un objectif ordinaire de sécurité publique. Jusqu'à présent, l'élargissement des possibilités de recourir à la vidéosurveillance sans contrôle apriori n'a été validée par le Conseil constitutionnel que parce qu'il avait pour seule fin de prévenir le terrorisme.

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