Amendement N° 172 3ème rectif. (Rejeté)

Discuté en séance le 11 avril 2013
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 4 avril 2013 par : MM. Zocchetto, Détraigne, Mme Gourault, MM. Mercier, Pozzo di Borgo, Mme Morin-Desailly, MM. Amoudry, Arthuis, J. Boyer, Delahaye, Marseille, Bockel, Dubois, Mme Férat, MM. Roche, Merceron, J.L. Dupont, Tandonnet, Maurey, Guerriau, de Montesquiou.

Photo de François Zocchetto Photo de Yves Détraigne Photo de Jacqueline Gourault Photo de Michel Mercier Photo de Yves Pozzo di Borgo Photo de Catherine Morin-Desailly Photo de Jean-Paul Amoudry Photo de Jean Arthuis Photo de Jean Boyer Photo de Vincent Delahaye 
Photo de Hervé Marseille Photo de Jean-Marie Bockel Photo de Daniel Dubois Photo de Françoise Férat Photo de Gérard Roche Photo de Jean-Claude Merceron Photo de Jean-Léonce Dupont Photo de Henri Tandonnet Photo de Hervé Maurey Photo de Joël Guerriau Photo de Aymeri de Montesquiou 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Le droit d’adoption des couples étant en l’état actuel du droit strictement réservé aux couples mariés, la possibilité d’adopter pour les couples de personnes de même sexe découle automatiquement de l’ouverture du mariage à ces couples, sans qu’il soit besoin de procéder à une modification du code civil. Ainsi, sous couvert de dispositions relatives au nom de famille, cet article consacre en réalité l’établissement d’une filiation adoptive issue de deux hommes ou de deux femmes.

Les auteurs de cet amendement sont opposés à l’ouverture de l’adoption aux couples homosexuels qui consiste à admettre le principe, dans notre droit, d’une filiation sociale, basée sur une impossibilité biologique. En outre, il convient de veiller à l’intérêt de l’enfant qui se verrait ainsi privé d’un père ou d’une mère. Le fait que certains enfants aient pu s’épanouir sans le repère de l’un ou de l’autre ne justifie pas que la loi généralise la possibilité pour les couples de personnes de même sexe d’adopter. Enfin, l’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe risque d’entraîner une rupture d’égalité entre les enfants, nés ou adoptés par des couples hétérosexuels, et les enfants de couples homosexuels privés de père ou de mère. L’égalité entre adultes se ferait donc au détriment de celle des enfants.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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