Amendement N° 46 2ème rectif. (Non soutenu)

Demande d'avis sur un projet de nomination

Discuté en séance le 29 avril 2016
Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : 109 234 )

Déposé le 26 avril 2016 par : MM. Grand, Milon, Mmes Garriaud-Maylam, Giudicelli, MM. Vasselle, Gilles, Rapin, Pellevat, Mme Micouleau, MM. Lefèvre, Bizet, Masclet, Chasseing, Charon, Laménie, Mme Deroche, M. Husson.

Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Alain Milon Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Colette Giudicelli Photo de Alain Vasselle Photo de Bruno Gilles Photo de Jean-François Rapin Photo de Cyril Pellevat 
Photo de Brigitte Micouleau Photo de Antoine Lefèvre Photo de Jean Bizet Photo de Patrick Masclet Photo de Daniel Chasseing Photo de Pierre Charon Photo de Marc Laménie Photo de Catherine Deroche Photo de Jean-François Husson 

Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du 1° du I de l’article 5 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, après les mots : « le responsable », sont insérés les mots : « ou son sous-traitant ».

Exposé Sommaire :

La confiance est un élément essentiel au développement du commerce en ligne. Dans cet objectif, les règles de protection des données personnelles doivent être respectées par l’ensemble des acteurs du secteur quel que soit leur lieu d’implantation en Europe ou dans le monde, à partir du moment où ils dirigent leurs activités vers le consommateur français. Il s’agit là d’un enjeu majeur pour la protection des consommateurs ainsi que pour instaurer un traitement équitable entre les entreprises.

Selon l’article 5 de la loi « Informatique et Libertés » de la loi du 6 janvier 1978 sont soumis à la législation française les traitements de données dont le responsable est établi sur le territoire français.

A contrario, lorsque le responsable du traitement des données est implanté sur le territoire d’un autre pays européen, celui-ci relève de la législation en vigueur dans ce pays et n’est donc pas soumis à la législation française et à la compétence de la CNIL.

Ainsi, de nombreuses entreprises multinationales échappent au contrôle de la CNIL et à la législation française car elles sont implantés dans un autre pays européen et ne disposent donc en France que d’un simple sous-traitant.

Afin de remédier à ce traitement inéquitable entre les acteurs, il convient de modifier la loi du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés en la rendant applicable aux sous-traitants situés en France d’entreprises multinationales implantés à l’étranger.

Tel est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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