Amendement N° 394 rectifié (Irrecevable)

Commission mixte paritaire

Avis de la Commission : Irrecevable
( amendements identiques : 84 473 643 )

Déposé le 29 septembre 2016 par : Mme Deseyne, MM. Cornu, Doligé, Mmes Morhet-Richaud, Micouleau, Duchêne, M. A. Marc, Mme Lamure, MM. Lemoyne, Joyandet, Kennel, Mme Imbert, MM. Vogel, Mouiller, P. Leroy, Chaize, Lefèvre, Vaspart, Béchu, Pointereau, Masclet, Mme Lopez, M. del Picchia, Mme Deroche, MM. Gilles, Revet, Danesi.

Photo de Chantal Deseyne Photo de Gérard Cornu Photo de Éric Doligé Photo de Patricia Morhet-Richaud Photo de Brigitte Micouleau Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Alain Marc Photo de Élisabeth Lamure Photo de Jean-Baptiste Lemoyne Photo de Alain Joyandet Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Corinne Imbert Photo de Jean Pierre Vogel 
Photo de Philippe Mouiller Photo de Philippe Leroy Photo de Patrick Chaize Photo de Antoine Lefèvre Photo de Michel Vaspart Photo de Christophe Béchu Photo de Rémy Pointereau Photo de Patrick Masclet Photo de Vivette Lopez Photo de Robert del Picchia Photo de Catherine Deroche Photo de Bruno Gilles Photo de Charles Revet Photo de René Danesi 

Après l’article 56 ter

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 222-14-4 du code pénal, il est inséré un article 222-14-… ainsi rédigé :

« Art. 222-14-… – Le fait de contraindre, par tous moyens, une personne à contracter un mariage ou à conclure une union en France ou à l’étranger, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à créer une infraction pénale autonome réprimant les mariages forcés.

Selon la Convention internationale des droits de l’enfant, le mariage forcé, qui concerne parfois de très jeunes filles, s’apparente à une forme d’exploitation relative à la traite des êtres humains.

Or le droit actuel ne prévoit pas d’infraction à ce titre, donc pas de sanction spécifique qui prenne en compte la gravité des atteintes aux droits des personnes qu’il induit.

Cet amendement, qui va dans le sens des recommandations formulées par la délégation aux droits des femmes dans son rapport sur les femmes, victimes de la traite des êtres humains (n° 448, 2015-2016), propose donc de réprimer une telle infraction de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 48, alinéa 3, du Règlement du Sénat par la commission saisie au fond

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