Amendement N° I-568 (Rejeté)

Décès d'un ancien sénateur

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : I-223 )

Déposé le 23 novembre 2017 par : MM. Raynal, Guillaume, Mme Taillé-Polian, MM. Lurel, Éblé, Botrel, Carcenac, Mme Espagnac, MM. Féraud, Jeansannetas, Patrice Joly, Lalande, Mmes Meunier, Tocqueville, MM. Sueur, Vaugrenard, Daudigny, Durain, Kerrouche, Roger, Cabanel, Montaugé, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Claude Raynal Photo de Didier Guillaume Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Victorin Lurel Photo de Vincent Eblé Photo de Yannick Botrel Photo de Thierry Carcenac Photo de Frédérique Espagnac Photo de Rémi Féraud Photo de Eric Jeansannetas Photo de Patrice Joly 
Photo de Bernard Lalande Photo de Michelle Meunier Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Pierre Sueur Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Yves Daudigny Photo de Jérôme Durain Photo de Éric Kerrouche Photo de Gilbert Roger Photo de Henri Cabanel Photo de Franck Montaugé 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L’article 12 entend remplacer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).

L’efficacité économique de cette mesure n’a jamais été démontrée. Le Gouvernement entend ainsi relancer l’investissement dans l’économie française sans pour autant apporter la moindre assurance que cela se produise, alors que cette mesure coûterait à l’État au minimum 3, 2 milliards € pour des effets très limités (50 000 emplois et 0, 5 point de PIB), selon les informations obtenues par le président de la commission des finances du Sénat auprès du ministère des finances.

Par ailleurs, en choisissant de ne taxer que les biens immobiliers, qualifiés d’ » improductifs », le Gouvernement accentue les inégalités fiscales. En effet, les actifs immobiliers relèvent davantage des petits patrimoines, les plus gros étant essentiellement composés d’actifs mobiliers.

Cet article souffre également de problèmes de cohérence. Il exclut de l’assiette de l’IFI certains biens improductifs (chevaux de course, comptes dormants…), mais inclut l’investissement locatif qui contribue pourtant au dynamisme de l’économie française.

Enfin, la multiplication des surtaxes (yachts, voitures de sport) n’est que pur affichage puisqu’elles ne rapporteraient que 40 millions € à l’État.

Pour ces raisons, le présent amendement a pour objet la suppression de cet article.

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