Amendement N° 9 rectifié (Retiré avant séance)

Développement durable des territoires littoraux

Discuté en séance le 30 janvier 2018

( amendements identiques : 1 6 7 10 20 )

Déposé le 25 janvier 2018 par : MM. Capus, Chasseing, Decool, Fouché, Guerriau, Lagourgue, Alain Marc, Malhuret, Mme Mélot, M. Wattebled.

Photo de Emmanuel Capus Photo de Daniel Chasseing Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Alain Fouché Photo de Joël Guerriau Photo de Jean-Louis Lagourgue Photo de Alain Marc Photo de Claude Malhuret Photo de Colette Mélot Photo de Dany Wattebled 

Alinéa 5

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que les résidences démontables destinées au logement des travailleurs saisonniers agricoles, pendant la période des récoltes et après avis de la chambre d'agriculture

Exposé Sommaire :

Cet amendement propose d’étendre la liste des dérogations aux dispositions de l’article L. 121-8 à la construction de résidences démontables destinées au logement des travailleurs saisonniers agricoles. Il vise donc à concilier le maintien d’activité agricole dans les communes littorales et la préservation environnementale de ces zones.

Discuté à l’Assemblée lecture lors de la 2ème lecture de la première version de cette proposition de loi, cet amendement faisait écho au constat établi par les sénateurs Odette Herviaux et Jean Bizet dans leur rapport d’information n° 297 du 21 janvier 2014, qui abordait la question de l’agriculture littorale au titre des activités économiques en difficulté.

« A l’intérieur des villages, la pression immobilière est telle qu’il n’existe pas de logements vacants pour de l’habitation temporaire, d’autant plus que les besoins saisonniers correspondent globalement à la saison touristique. Les hameaux nouveaux intégrés à l’environnement (HNIE) ne constituent pas une réponse adaptée : outre une équation financière difficile à résoudre, la construction de bâtiments « en dur » ne répond pas au besoin temporaire de logement ; en outre, le détournement de ces bâtiments à d’autres fins qu’agricoles est alors facilité. » (Rapport Herviaux-Bizet, 21 janvier 2014)

Il convient de préciser que cette possibilité de dérogation est strictement encadrée sur le plan temporel (période des récoltes), sur le plan géographique (secteurs rétro)littoraux), sur le plan administratif (après consultation de la Chambre d’agriculture) et sur le plan environnemental et paysager (justification du maintien du caractère naturel ou agricole de la zone).

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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