Amendement N° 237 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 16 novembre 2018
Avis de la Commission : Avis du Gouvernement — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 12 novembre 2018 par : Mmes Berthet, Imbert, Deseyne, Malet, Lamure, MM. Buffet, Sido, Bonhomme, Brisson, de Nicolay, Mmes Delmont-Koropoulis, Deromedi, MM. Revet, Paccaud, Mmes Micouleau, Raimond-Pavero, Gruny, MM. Ginesta, Genest, Mme Noël, MM. Chaize, Magras, Mme Lavarde, M. Laménie.

Photo de Martine Berthet Photo de Corinne Imbert Photo de Chantal Deseyne Photo de Viviane Malet Photo de Élisabeth Lamure Photo de François-Noël Buffet Photo de Bruno Sido Photo de François Bonhomme Photo de Max Brisson Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Jacky Deromedi 
Photo de Charles Revet Photo de Olivier Paccaud Photo de Brigitte Micouleau Photo de Isabelle Raimond-Pavero Photo de Pascale Gruny Photo de Jordi Ginesta Photo de Jacques Genest Photo de Sylviane Noël Photo de Patrick Chaize Photo de Michel Magras Photo de Christine Lavarde Photo de Marc Laménie 

Alinéa 70

Après le mot :

lesquelles

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

la prise en charge par l’assurance maladie de ces médicaments homéopathiques ou tout ou partie d’entre eux, peut, le cas échéant, être admise, modifiée ou refusée. » ;

Exposé Sommaire :

Le remboursement des médicaments homéopathiques représente 0, 29% des remboursements de médicaments par l’Assurance maladie et 0, 06% de ses dépenses totales. Ces chiffres sont faibles. Néanmoins, en cas de déremboursement, les patients ayant recours à l’homéopathie risquent de se détourner de ces médicaments pour préférer d’autres médicaments pris en charge par l’Assurance maladie, plus couteux. Ce mécanisme aura pour effet pervers d’augmenter les dépenses de l’Assurance maladie.

Les médicaments homéopathiques sont, en effet, une alternative thérapeutique efficace aux soins classiques, encadrée par des professionnels de santé. Certains services hospitaliers prescrivent, par exemple, des médicaments homéopathiques à des patients exposés au risque iatrogène pour les grossesses, accouchements, allaitements ou soins de support en oncologie.

Les pouvoirs publics doivent être en mesure d’envisager l’ensemble des possibilités, en attendant les conclusions de la HAS, quant à la prise en charge de ces médicaments, à savoir l’admission mais aussi la modification du taux de prise en charge de ces médicaments.

Tel est l’objet de cet amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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