Déposé le 11 février 2019 par : Mme Lubin, MM. Jacques Bigot, Sueur, Mme de la Gontrie, MM. Kanner, Durain, Fichet, Mme Harribey, MM. Kerrouche, Leconte, Marie, Sutour, les membres du groupe socialiste, républicain.
Alinéa 10
Rétablir le 3° dans la rédaction suivante :
3° Après le premier alinéa de l’article 40, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le suivi de ces modalités peut être confié par le magistrat ou la juridiction de jugement à un service ou un établissement du secteur public ou du secteur associatif habilité de la protection judiciaire de la jeunesse. »
Cet amendement a pour objectif de préciser les établissements et services pouvant exercer le suivi des modalités du droit de visite et d’hébergement des parents en citant nommément le secteur public et le secteur associatif afin d’éviter toute confusion sur les opérateurs pouvant mener cette mission d’accompagnement renforcé.
Par ailleurs, en inscrivant dans la loi l’existence d’un suivi des modalités par un établissement ou service du secteur public ou associatif, le législateur crée dans la loi une nouvelle mesure judiciaire pénale d’accompagnement éducatif spécifique qui fait défaut dans le texte présenté.
En effet, l’alinéa tel que proposé aujourd’hui ne rend pas obligatoire ce soutien renforcé à la parentalité au cours des droits de visite et d’hébergement qui doit pourtant être le corollaire obligatoire de ce nouveau droit, surtout s’agissant des jeunes les plus en conflit avec la loi.
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