Déposé le 26 novembre 2019 par : MM. Bargeton, Patient, Rambaud, Lévrier, Amiel, Buis, Mme Cartron, M. Cazeau, Mme Constant, MM. de Belenet, Dennemont, Gattolin, Hassani, Haut, Iacovelli, Karam, Marchand, Mohamed Soilihi, Patriat, Mme Rauscent, M. Richard, Mme Schillinger, MM. Théophile, Yung, les membres du groupe La République En Marche.
Après l’article 27
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
À compter du 1erjanvier 2020, les fonds d’assurance formation des travailleurs indépendants, des membres des professions libérales et des professions non-salariés créés en application des articles L. 6332-9 et L. 6331-53 du code du travail, de l’article L. 718-2-1 du code rural et de la pêche maritime et de l’article 8 de l’ordonnance n° 2003-1213 du 18 décembre 2003 relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, les travailleurs indépendants, les associations et les particuliers employeurs, reversent leurs excédents financiers, dans les conditions fixées par un décret en Conseil d’État, à l’institution nationale publique mentionnée à l’article L. 6123-5 du code du travail.
La ministre du Travail a sollicité l’intervention de l’Inspection générale des affaires sanitaires et sociales afin d’établir un diagnostic sur la gestion et l’action des fonds d’assurances formation (FAF) des travailleurs indépendants, des membres des professions libérales et des professions non-salariées, en particulier du Fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise artisanale (Fafcea) et des Conseils de la formation (chambres des métiers), mais également de l’Association de gestion et du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice), du Fonds interprofessionnel de formation des professions libérales (FIF-PL), du Fonds d’assurance formation de la profession médicale (FAF-PM) et de Vivéa ainsi que de proposer des pistes de réforme pour améliorer l’efficience et la transparence de leur gestion dans la continuité du mouvement initié par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
L’enjeu porte sur environ 330 millions d’euros de collecte en 2017, pour 3, 2 millions de travailleurs indépendants soit 11 % de la population active.
Parallèlement, la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel et l’ordonnance du 21 août 2019 visant à assurer la cohérence de diverses dispositions législatives avec la loi précitée ont confié à France compétences le soin d’assurer la répartition et le versement des fonds issus des contributions dédiées au financement de la formation professionnelle, en fonction des conditions d'utilisation des ressources allouées, des effectifs et des catégories de public, mais également d’assurer l'aide au développement des compétences au bénéfice des entreprises de moins de cinquante salariés, le financement de l'alternance et des fonds d'assurance-formation de non-salariés.
Dans ces conditions, il paraît logique que les excédents financiers constatés dans l’une des structures visées par cet amendement soient directement versés à France compétences.
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